Journée de la visibilité lesbienne : 10 perles méconnues du cinéma lesbien contemporain

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Pour la Journée internationale de visibilité lesbienne, découvrez dix films lesbiens méconnus sortis récemment au cinéma.

Saoirse Ronan et Kate Winslet dans « Ammonite », de Francis Lee
Saoirse Ronan et Kate Winslet dans « Ammonite », de Francis Lee - Pyramide Films

« Abuela », de Paco Plaza (2021)

Les lesbiennes dans des drames, des documentaires, des histoires d’amour et des thrillers, c’est très bien. Mais quid des lesbiennes dans le cinéma d’horreur ? Paco Plaza, réalisateur entre autres de la trilogie [REC], comble ce manque avec Abuela, film espagnol qui vous fera frissonner à coup sûr. Jeune mannequin cherchant à se faire connaître, Susana doit mettre sa carrière en stand-by quand elle apprend que sa grand-mère, sa seule famille, a été victime d’un accident et est paralysée. La jeune femme rentre dans sa ville natale et s’isole avec celle dont elle doit s’occuper jour et nuit. En plus de scènes horrifiques d’une efficacité certaine, le film aligne une intelligence de mise en scène plus que bienvenue, abordant les thèmes de la vieillesse du corps féminin et de la pression qui l’entoure avec force.

« Seule la joie », d’Henricka Kull (2022)

Sorti très discrètement fin 2022, ce premier film allemand n’en est pas moins une belle œuvre féministe et intimiste qui mériterait bien plus d’attention. La réalisatrice Henricka Kull plonge dans le milieu des maisons closes berlinoises en suivant Maria, une nouvelle arrivante, et sa collègue Sascha. Dès lors, la cinéaste donne naissance à une histoire douce et lumineuse, filmée avec réalisme, pour retranscrire au mieux les sentiments qui traversent ces femmes qui s’aiment mais couchent avec des hommes pour leur travail. De cette façon, Henricka Kull fait jaillir une nouvelle façon de voir et d’éprouver sa sexualité. Après l’avoir vu, courez au cinéma voir À mon seul désir de Lucie Borleteau, un film encore en salle actuellement qui lui fait grandement écho !