Neuf médailles pour les athlètes LGBTI+ aux Jeux Olympiques de Pékin

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Avec pas moins de neuf médailles (quatre en or, deux en argent et trois en bronze) et 14 athlètes décorés, les sportif·ves LGBTI+ ont réalisé une très belle performance aux JO d’hiver.

Guillaume Cizeron - photographie instagram - Jeux Olympiques
Guillaume Cizeron - photographie instagram - Jeux Olympiques

Aux JO de Pékin, ils étaient 36 sportif·ves LGBTI+ à participer à la compétition. Après deux semaines de Jeux et de nombreuses surprises, 14 d’entre eux repartent avec une médaille, soit près de 40 % de l’effectif. Un record !

Des Jeux en or pour…

Guillaume Cizeron

Il était venu aux Jeux Olympiques pour décrocher l’or, c’est désormais chose faite. A 27 ans, Guillaume Cizeron a réalisé son rêve d’enfant en devenant champion olympique de danse sur glace aux côtés de sa coéquipière et amie, Gabriella Papadakis.

Quatre ans après les JO de Pyeongchang et leur seconde place, le duo français a enthousiasmé le jury par sa maîtrise, sa grâce et sa synchronisation. Une performance fabuleuse grâce à laquelle ils ont aussi battu le record du monde.

Une joie que le sportif s’est empressé de partager sur les réseaux sociaux en publiant une photographie avec sa partenaire sur le podium.

Ireen Wust

C’est une autre grande gagnante de ces Jeux Olympiques. Avec une médaille d’or et une médaille de bronze, la patineuse de vitesse néerlandaise est devenue la sportive LGBTI+ la plus médaillée. A 35 ans et avec 13 médailles au compteur, elle est la troisième athlète la plus titrée de l’histoire des JO.

Sandra Näslund

C’est sa première médaille aux Jeux Olympiques. Après deux participations infructueuses, ses troisième JO d’hiver ont été sous le signe de l’or pour la Suédoise, arrivée première à l’épreuve de ski cross. La skieuse de 25 ans a immortalisé ce moment sur les réseaux sociaux en publiant une photographie d’elle, entourée de ses proches.

 

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 L’équipe canadienne de hockey sur glace

En gagnant la finale de hockey sur glace (3-2) face aux Etats Unis, l’équipe féminine canadienne s’est offert la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Pékin. Avec pas moins de sept sportives LGBTI+ en son sein, elle était l’équipe comptant le plus d’athlètes out de la compétition.

Des médailles d’argent et de bronze pour…

D’autres sportif·ves LGBTI+ sont également repartis avec une médaille. Parmi eux, on retrouve Alex Carpenter (médaillé d’argent en hockey sur glace) et Brittany Rowe (médaillée de bronze en patinage de vitesse) pour les Etats-Unis, Bruce Mouat (médaillé d’argent en curling) pour la Grande-Bretagne et Ronja Savolainen (médaillée de bronze en hockey sur glace) pour la Finlande.

Gus Kenworthy : une critique virulente de la Chine

Arrivé huitième en finale de ski half-pipe, le britannique a été le seul, parmi les 3000 athlètes en compétition, à critiquer l’attribution des Jeux d’hiver à la Chine, en raison d’« atrocités en matière de droits humains », selon une dépêche de l’AFP.

Samedi, en marge de son épreuve, il a affirmé que « des atrocités en matière de droits de l’homme dans le pays et une mauvaise position sur les droits LGBTQ » devaient être pris en compte par le CIO (Comité international olympique).

« Parfois on a l’impression que leur cœur n’est pas au bon endroit, que c’est un jeu cupide » a t-il insisté après avoir déclaré souhaiter voir le CIO adopter une approche aidant « les personnes marginalisées et privées de leurs droits » estimant qu’il y a une « opportunité de créer un changement positif ».