Insultes sexistes et homophobes des ultras du PSG : la Mairie saisit la justice

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La Ville de Paris a indiqué mardi avoir saisi la justice après les chants homophobes et les insultes sexistes des ultras du PSG visant la maire, Anne Hidalgo, samedi au Parc des Princes.

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L'Hôtel de Ville de Paris - Aleksandr Butsenin / Shutterstock

La Ville de Paris a indiqué mardi avoir saisi la justice après les chants homophobes et les insultes sexistes des ultras du PSG visant la maire, Anne Hidalgo, samedi au Parc des Princes, sur fond de conflit autour de l’avenir du club dans ce stade.

Les faits se sont déroulés lors du match de Ligue 1 contre Lille. « Sans le PSG, le Parc n’a plus de princes », « Hidalgo tue Paris et sa magie » ou « récupéré par les politiques, un stade pour le peuple », était-il écrit sur des banderoles.

Les ultras parisiens ont également chanté à plusieurs reprises « Hidalgo démission » et l’ont insultée, obligeant le speaker du stade à reprendre la parole après l’avoir prise une première fois avant le match à cause de chants homophobes.

« Par l’intermédiaire de son avocat, la Ville (de Paris) a saisi la justice afin que la lumière soit faite sur ces événements et que toutes les responsabilités soient tirées », a annoncé mardi la Ville dans un communiqué.

Anne Hidalgo va, par ailleurs, déposer plainte en son nom pour « injure publique » avec constitution de partie civile et la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) sera également saisie, selon le communiqué.

Jeudi, le président du PSG, Nasser Al-Khelaifi, avait affirmé vouloir quitter le stade face au refus de la mairie de Paris de lui vendre l’enceinte.

Le club parisien, engagé jusqu’à fin 2043 dans un bail emphytéotique de trente ans avec la Ville, propriétaire, considère l’acquisition du stade indispensable pour mener à bien son projet d’agrandissement à 60 000 places, contre environ 48 000 actuellement.

Mais la mairie souhaite garder public ce bâtiment emblématique du patrimoine parisien, qui existe depuis 1897 et a accueilli 54 arrivées du Tour de France, préférant l’option de travaux pour agrandir la capacité d’accueil, comme c’est le cas à Roland-Garros et au Parc des expositions.

Depuis des mois, la situation ne cesse de se tendre devant le blocage persistant du dossier.