Homophobie à l'école : le ministre de l'Éducation annonce une campagne nationale

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Interviewé sur Europe 1 lundi 15 octobre, Jean-Michel Blanquer répondait à une interpellation du président de SOS homophobie, Joël Deumier. Il a assuré qu'une campagne de lutte contre l'homophobie en milieu scolaire était « prévue ».

Le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer - Capture d'écran Europe 1 / Dailymotion
Le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer - Capture d'écran Europe 1 / Dailymotion

Bientôt une campagne nationale de lutte contre l’homophobie en milieu scolaire ? « C’est prévu », a indiqué le ministre de l’Éducation nationale, invité sur Europe 1 lundi 15 octobre. Jean-Michel Blanquer répondait à une interpellation de Joël Deumier, le président de SOS homophobie. Le militant était invité sur la même antenne un peu plus tôt dans la matinée pour commenter la « succession inquiétante d’actes homophobes » en France.

Pour rappel, la dernière campagne « L’homophobie n’a pas sa place à l’école » date de 2015. « Il faut que le ministre sorte une campagne de sensibilisation nationale de lutte contre l’homophobie à l’école pour sensibiliser les élèves mais aussi les personnels pédagogiques à l’existence, à la persistance de l’homophobie en milieu scolaire », a insisté Joël Deumier. « Je pense qu’il a évidemment tout à fait raison, c’est d’ailleurs prévu », a rétorqué le ministre de l’Éducation, sans plus de précisions. Komitid a pris contact avec le ministère de l’Éducation nationale à ce sujet, mais n’a pour l’instant pas obtenu plus d’information sur les contours de cette campagne.


« L’homophobie est toujours le signal d’une bêtise »

Jean-Michel Blanquer a toutefois précisé que dans le cadre de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, le 8 novembre prochain, il se rendrait avec la Première dame, Brigitte Macron, dans un établissement scolaire « pour bien signifier que c’est un point important et parce que c’est un thème qu’elle (Brigitte Macron, ndlr) a décidé de prendre bien en main. »

Le ministre parlait là du harcèlement scolaire de façon générale, mais il a complété son propos en soulignant que «  parmi les éléments importants et graves du harcèlement scolaire, il y a l’homophobie ». « Elle est toujours le signal d’une bêtise bien sûr, d’une ignorance aussi et finalement de cette méchanceté de tous les jours totalement inutile qui empoisonne la vie des élèves. Et puis elle nous renvoie à nos valeurs tout simplement, les valeurs de la République c’est qu’on se respecte les uns les autres. »