Chants homophobes PSG/OM : classement sans suite du signalement d'Olivier Klein de la Dilcrah

Publié le

Le signalement effectué auprès de la justice au sujet des chants homophobes entonnés lors d'un match OM-PSG en septembre a été classé sans suite car il est impossible d'identifier individuellement les auteurs des chants.

Le Parc des princes, stade du PSG
Le Parc des princes, stade du PSG / uslatar / Shutterstock

Le signalement effectué auprès de la justice au sujet des chants homophobes entonnés lors d’un match OM-PSG en septembre a été classé sans suite car il est impossible d’identifier individuellement les auteurs des chants.

Ce signalement avait été effectué par le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), Olivier Klein.

« Nous avons bien eu un retour du procureur suite au signalement qui a été classé sans suite » car « les auteurs de ces chants ne peuvent pas être individuellement identifiés », a indiqué la Dilcrah à l’AFP.

La délégation interministérielle, organisme rattaché à Matignon, a précisé continuer à travailler avec la Ligue de football professionnel (LFP), les associations, le PSG et l’ensemble des fédérations sportives « pour lutter contre l’homophobie dans le sport ».

La rencontre entre le PSG et l’OM avait eu lieu au Parc des Princes le 24 septembre.

« Très choqué par les insupportables chants homophobes entendus au Parc des Princes lors du #PSGOM », avait écrit Olivier Klein sur son compte “X” (ex-Twitter) le lendemain.

Son message s’accompagnait d’une vidéo d’une trentaine de secondes dans laquelle on peut entendre des supporters du PSG entonner des chants homophobes à l’encontre des joueurs de l’équipe marseillaise.

Selon une journaliste de l’AFP présente au stade pour suivre la rencontre, ces chants ont duré près d’un quart d’heure.

Le PSG a été sanctionné le 5 octobre par la commission de discipline de la LFP, qui a ordonné la fermeture de la tribune Auteuil pour un match ferme et un avec sursis.

Quatre de ses joueurs qui avaient repris des refrains insultants – Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani, Achraf Hakimi et Laywin Kurzawa – ont aussi écopé d’un match de suspension avec sursis.

Pour ces mêmes faits, plusieurs associations LGBT+ ont déposé une plainte le 8 novembre à Paris contre Amazon Prime, diffuseur du match : dans la rediffusion, « il est possible d’entendre plusieurs chants de supporters en provenance des tribunes. Certains de ces chants relèvent d’un caractère homophobe prononcé », dénonce la plainte.

Selon une enquête Ipsos publiée début septembre et menée avec la Fédération Sportive LGBT+, 46 % des Français déclarent avoir déjà été témoins d’un comportement homophobe ou transphobe dans le milieu sportif.