En Tunisie, le second tour de la présidentielle laisse peu d’espoir aux personnes LGBT+

Publié le

Le second tour de l’élection présidentielle tunisienne, dimanche 13 octobre, verra s’affronter deux candidats non-issus du sérail politique traditionnel. Aucun des deux ne s’est publiquement engagé à dépénaliser l’homosexualité.

En Tunisie, le second tour de la présidentielle laisse peu d’espoir aux personnes LGBT+
Vue de Tunis avec au premier plan le palais présidentiel - De Mashhour / Shutterstock
Article Prémium

« Hors-système » : c’est ainsi que sont souvent décrits et qu’aiment à se présenter les deux finalistes, Nabil Karoui et Kaïs Saïed, de l’élection présidentielle en Tunisie.

Ils se sont qualifiés à l’issue d’un premier tour très fragmenté, dimanche 15 septembre. Pas moins de 26 candidats étaient en effet en lice (dont une seule femme). Le second tour est prévu dimanche 13 octobre dans le pays et selon les interlocuteurs avec qui Komitid s'est entretenu, le choix divise aussi la communauté LGBT+.

Une candidature contestée

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous