Voici le palmarès de la 27ème édition du festival LGBTQI&+++ Chéries-Chéris

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La cérémonie de clôture de la 27e édition de Chéries-Chéris a eu lieu mardi 30 novembre, au MK2 Biblitohèque, à Paris. Et les gagnant·es sont…

Le Prix d'interprétation est allé à Celeste Cescutti et Ondina Quadri pour « PICOLLO CORPO », de Laura Samani - Arizona Distribution

La cérémonie de clôture de la 27e édition de Chéries-Chéris a eu lieu mardi 30 novembre, au MK2 Biblitohèque, à Paris, en présence d’Elisabeth Moreno, la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances.

Les différents jurys ont révélé les prix de cette édition qui a selon l’équipe organisatrice a été un succès public avec 15 000 spectateur·rices.

Grand Prix – Fiction

« GREAT FREEDOM », de Sebastian Meise (Autriche)
sortie salles 22 février 2022 – Paname Distribution

L’histoire de Hans Hoffmann. Il est gay et l’homosexualité, dans l’Allemagne d’après-guerre, est illégale selon le paragraphe 175 du code pénal. Mais il s’obstine à rechercher la liberté et l’amour même en prison…

Prix du Jury – Fiction

« VALENTINA », de Cássio Pereira dos Santos (Brésil)

Valentina, une jeune fille trans de 17 ans, déménage dans une petite ville minière avec sa mère, Márcia, pour un nouveau départ. Craignant d’être victime de harcèlement dans sa nouvelle école, la jeune fille tente de préserver son intimité en s’inscrivant sous son nouveau nom. Cependant, la situation se complique rapidement lorsque la Direction exige injustement la signature du père absent pour l’intégrer dans l’établissement.

Prix d’interprétation – Fiction

Celeste Cescutti et Ondina Quadri pour « PICOLLO CORPO », de Laura Samani
sortie en salles le 16 février 2022 – Arizona Distribution

Italie, 1900. Le bébé de la jeune Agata est mort-né et ainsi condamné à errer dans les Limbes. Il existerait un endroit dans les montagnes où son bébé pourrait être ramené à la vie, le temps d’un souffle, pour être baptisé. Agata entreprend ce voyage et rencontre Lynx, qui lui offre son aide. Ensemble, ils se lancent dans une aventure qui leur permettrait de se rapprocher du miracle.

Grand Prix – Documentaire

« NOS CORPS SONT VOS CHAMPS DE BATAILLE », d’isabelle Solas (France)

Dans une Argentine schizophrène, divisée entre un convervatisme profond et un élan féministe inédit, le film dépeint les trajets de Claudia et Violeta, dans leur cheminement politique et leur vie intime. Femmes trans se revendiquant travesties, elles se heurtent avec leurs camarades à la violence patriarcale, jusque dans leur chair. Convaincues d’être les actrices d’une révolution en cours à la croisée des luttes, face à la défiance du vieux monde elles redoublent d’énergie pour inventer le présent, aimer et rester en vie.

Prix du Jury – Documentaire

« SILENT VOICE », de Reka Valerik (France, Belgique)

Jeune espoir du MMA (Mixed Martial Arts), Khavaj a fui la Tchétchénie lorsque son frère a découvert son homosexualité et promis de le tuer, sous la pression des persécutions du régime de Kadyrov. Arrivé à Bruxelles, et devenu mutique face au choc de ce qu’il a subi, le seul lien que Khavaj garde avec son pays sont les messages vocaux que lui envoie sa mère.

Grand Prix – Court-métrage

« THE NIGHT TRAIN », de Jerry Carlsson (Suède)

Oskar prend le train de nuit qui le ramène chez lui. Là, il rencontre Ahmad. Ensemble ils vont explorer leur désir mutuel.

Prix du Jury – Court-métrage
ex aequo

« LES DÉMONS DE DOROTHY », de Alexis Langlois (France) & « PLAYTIME », de Simone Bozzelli (Italie)

Dorothy se marre en écrivant son scénario. Mais sa productrice lui coupe l’envie de rire : va falloir arrêter les comédies queer ! Pour ne pas sombrer, Dorothy se réfugie dans sa série doudou. Mais ses démons ont décidé de lui rendre visite…

Une mère veut jouer avec son fils qui ne veut pas lui parler. Un garçon veut savoir ce que son ami donne à une fille plus mince que lui. Un chat a disparu. Mais ce ne sont que des jeux.

Prix spécial du jury – Court-métrage

« PERCHÉS », de Guillaume Lillo (France)

À bord de voitures qui le prennent en stop, un jeune homme raconte la dépression qui l’a conduit au centre médico- psychologique où il côtoie les Zozios, de drôles de zozos, libres et perchés comme des oiseaux.