Des personnalités britanniques, dont Idris Elba et Naomi Campbell, défendent les droits LGBT+ au Ghana après la fermeture d'un centre

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Des personnalités britanniques pour la plupart originaires du Ghana, dont l'acteur Idris Elba, ont critiqué les autorités de ce pays ouest-africain après la fermeture d'un centre de soutien pour les personnes LGBT+ à Accra.

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Le rainbow flag et le drapeau du Ghana - Snowgirll / Shutterstock

Les forces de sécurité du Ghana, où les rapports entre personnes de même sexe sont interdits, ont fermé mercredi dernier un centre ouvert en janvier à Accra par le groupe LGBT+ Rights Ghana pour accueillir les personnes LGBT+.

« Nous avons vu avec une profonde préoccupation que vous avez dû remettre en question la sécurité de votre travail essentiel au centre de LGBT+ Rights Ghana à Accra, et craignez pour votre bien-être et votre sécurité. Il est inacceptable pour nous que vous vous sentiez en danger  », dit cette lettre signée par 67 personnalités, publiée dans le Guardian.

Parmi elles, certaines ont des origines ghanéennes comme l’acteur Idris Elba, la mannequin Adwoa Aboah et le rédacteur en chef de Vogue au Royaume-Uni Edward Enninful. Des dizaines d’autres personnalités comme le mannequin Naomi Campbell ou la députée travailliste Diane Abbott ont signé la missive qui en appelle au président ghanéen Nana Akufo-Addo pour protéger et soutenir la communauté LGBT+.

« En tant que défenseurs éminents et puissants de ce grand pays, nous demandons à son Excellence, président de la République du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, et aux dirigeants politiques et culturels de créer une voie d’alliement, de protection et de soutien. Nous demandons l’inclusion qui rendra la nation encore plus grande et encore plus forte », écrivent-ils et elles.

«  Les événements de ces dernières semaines au Ghana ont été pénibles à voir, et je veux que tous les membres de la communauté LGBTQIA+ au Ghana sachent que je me tiens à vos côtés dans la lutte pour la sécurité, l’équité et l’égalité des droits pour tous  », a tweeté Edward Enninful.

Les rapports sexuels entre hommes sont interdits au Ghana, et même si les procédures judiciaires sont rares, les minorités sexuelles sont marginalisées, victimes de harcèlements et d’agressions.

Avec l’AFP