L'incroyable histoire de l'« enfant Kinder », Alessandro Egger, devenu drag-queen

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Nous connaissons tous le visage d'Alessandro Egger puisque ce mannequin et acteur milanais est devenu en 2006 l'image marketing de Kinder. Cet adolescent qui avait retenu l'attention de la célèbre marque de confiserie est maintenant aussi une drag queen.

Alessandro Egger/montage photo

« Mes vidéos sont une gifle face à l’ignorance et à la superficialité. »

Depuis la prise du cliché, l’« enfant Kinder » a continué de mettre à profit son sourire et ses yeux bleus pour devenir un modèle pour Versace, Moschino et d’autres marques de sous-vêtements. Son compte Instagram comptabilise à présent pas moins de 90.000 abonné.e.s.

Il s’est également fait connaître grâce à un rôle dans la série The Band ou encore en participant en 2017 à la série Pékin Express (Italie) avec sa maman.

Au-delà de sa carrière, Alessandro se réinvente pendant la période du confinement pour devenir Alexandra. Le beau garçon de 29 ans hétéro et fiancé à un mannequin était déjà familier avec les vêtements féminins et le maquillage auxquels il a eu recours pour diverses performances. C’est donc avec beaucoup de naturel et d’amusement qu’il incarne son nouveau personnage, une drag-queen. Ses vidéos sont devenues célèbres en grande partie grâce au célèbre influenceur Tommaso Zorzi a-t-il déclaré au FQ Magazine.

« Comment ma copine a-t-elle réagi ? Elle m’a soutenu. En fait, elle m’a aussi aidé à me maquiller. »

« Pour bien connaître une femme, il faut s’identifier au personnage. Je dois dire que c’est formidable de pouvoir explorer de nouvelles choses. Tout a commencé sans le planifier, mais je me suis immédiatement bien aligné avec ce personnage. »

Il a tout de suite obtenu le soutien de ses amis, des membres de sa famille et de sa petite amie : « C’est une façon d’exprimer une autre partie de moi. Comment ma copine a-t-elle réagi ? Elle m’a soutenu. En fait, elle m’a aussi aidé à me maquiller. »

Ses vidéos ont également aidé de nombreuses personnes : « Maintenant, les compagnes et les épouses d’hommes qui s’habillent en femmes m’écrivent. »

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