#NousToutes : Plusieurs associations LGBT+ appellent à la manifestation du 23 novembre contre les violences faites aux femmes

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De nombreuses associations LGBT+, dont SOS Homophobie et l'Inter-LGBT, ont appelé à manifester à Paris, samedi 23 novembre, pour dénoncer les violences faites aux femmes et les féminicides.

Le collectif #Noustoutes appelle à manifester samedi à Paris, dans le cadre du « Grenelle »
Le collectif #Noustoutes appelle à manifester samedi à Paris, dans le cadre du « Grenelle » - GERARD BOTTINO / Shutterstock

Cette marche, organisée par le collectif féministe #Noustoutes et soutenue plusieurs associations LGBT+, dont SOS homophobie et l’Inter-LGBT, partira samedi 23 novembre à 14 heures de la place de l’Opéra en direction de la place de la Nation. Des actions sont également prévues en régions, selon les organisatrices.

Le collectif espère « mettre la pression  » sur le gouvernement à quelques jours de la fin du « Grenelle » des violences conjugales.

Pour Anaïs Leleux, membre de #Noustoutes, l’objectif est d’être « un maximum dans la rue pour mettre la pression sur le gouvernement ». Cette manifestation a lieu deux jours avant la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes et des annonces conclusives du « Grenelle » promises par l’exécutif.

Des violences en hausse

En 2018, 121 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, selon le ministère de l’Intérieur. Pour 2019, ce chiffre est à ce jour d’au moins 115 depuis le 1er janvier, selon un décompte et une étude au cas par cas menée par l’AFP. Chaque année, quelque 220 000 femmes subissent des violences sexistes ou sexuelles, dont 93 000 sont victimes de viol ou tentative de viol.

« Les femmes lesbiennes et bisexuelles, et les femmes trans sont elles aussi victimes de ces violences  »

Dans son communiqué, SOS homophobie rappelle que « les femmes lesbiennes et bisexuelles, et les femmes trans sont elles aussi victimes de ces violences  ». « L’an dernier, nous avons enregistré des augmentations significatives avec plus 42 % de manifestations lesbophobes, plus 25 % de biphobie et plus 22 % d’actes transphobes par rapport aux témoignages reçus à 2017 ».

Avec l’AFP