Dans les salles cette semaine : « Shazam ! », « Mon inconnue », « Los Silencios »

Publié le

Du fantastique mais comique, une comédie romantique ou un drame ? Faites votre choix parmi les longs métrages de cette semaine.

« Shazam », de - DC Comics
« Shazam », de David F Sandberg - DC Comics

Shazam !

Réalisation : David F Sandberg
Fantastique/Action – États-Unis – 2019
Distribution : Zachary Levi (Shazam), Asher Angel (Billy Batson), Mark Strong (Thaddeus Sivana), Marta Milans (Rosa Vasquez), Jack Dylan Grazer (Freddy Freeman), Cooper Andrews (Victor Vasquez), Djimon Hounsou (Le Sorcier), Grace Fulton (Mary Bromfield)

Billy Batson est un orphelin de 14 ans qui arrive dans une nouvelle famille d’accueil. Par les pouvoirs d’un mystérieux sorcier, il devient malgré lui un super-héros grand et musclé.

Note : 3,5/5

Shazam ! est une sympathique comédie d’action familiale très bubble-gum. Elle intègre tous les codes du teen-movie typiquement américain en y ajoutant un peu de l’esprit Deadpool par sa grosse dose d’humour potache, et de Big pour le pitch de l’ado se retrouvant subitement dans le corps d’un adulte. Pas super original donc, mais très fun et bourré d’effets spéciaux de qualité. Drôle et sexy, Zachary Levi, surtout connu chez nous pour la série Chuck, tient parfaitement le personnage du gaillard d’un mètre 93 un peu godichon, mais tellement attachant. Bien évidemment, c’est devenu la tradition, restez bien jusqu’à la toute fin du générique, même si la salle se rallume ! 

Mon inconnue

Réalisation : Hugo Gélin
Comédie romantique – France – 2019
Distribution : François Civil (Raphaël), Joséphine Japy (Olivia), Benjamin Lavernhe (Félix), Edith Scob (Gabrielle), Camille Lellouche (Mélanie), Amaury de Crayencour (Marc)

En couple depuis dix ans avec Olivia, Raphaël se réveille un matin dans une existence parallèle où ils ne se sont pas rencontrés. Il va tenter de la reconquérir afin de retourner dans sa vraie vie.

Note : 4/5

2019 est assurément son année. François Civil, nouvelle coqueluche du cinéma français, leur prouve à nouveau qu’il peut compter sur son talent. Talent par ailleurs récompensé pour ce film par le Prix d’interprétation masculine au Festival de l’Alpe d’Huez. Mais dans cette comédie follement romantique, qui fait rire autant qu’elle émeut, il n’est pas le seul à briller. Ses deux partenaires sont également remarquables. La délicate Joséphine Japy, touchante de vulnérabilité, et surtout Benjamin Lavernhe, désopilant dans le rôle du meilleur pote resté ado dans sa tête. Rarement sentiments, humour et fantastique n’auront fait si bon ménage !

 

Los Silencios

Réalisation : Beatriz Seigner
Drame – Brésil – 2018
Distribution : Marleyda Soto (Amparo), Enrique Diaz (Adão), María Paula Tabares Peña (Nuria), Adolfo Savinvino (Fabio), Astrid Fernanda López MartÍnez (Exlendy ), Yerson Castellanos (Coyote), Alida Pandurro (Maria), Heider Sanchez (le président), Doña Albina (Abuelita)

Avec ses deux enfants Nuria, 12 ans et Fabio, 9 ans, Amparo s’installe sur une île amazonienne, aux limites de la Colombie, du Brésil et du Pérou. Elle a fuit les guérilléros qui ont tué son mari… 

Note : 4/5

En implantant son histoire sur l’île imaginaire de la Fantasia, la réalisatrice brésilienne donne le ton de son long-métrage. Ce qui pourrait sembler au premier abord être un enième film naturaliste sur la difficile condition des déplacé.e.s de guerre, dérive imperceptiblement vers d’autres Territoires. Ceux de l’ésotérisme et du surnaturel, où les disparu.e.s reprennent une place parmi les vivant.e.s. Superbement mis en images, ce drame humble mais étonnant est d’une troublante poésie. Il vous entrainera dans un rêve éveillé envoûtant, aussi doux que tragique.

Également à l’affiche cette semaine

Captive State (réalisé par Rupert Wyatt) : Des extraterrestres dominent la Terre depuis dix ans. À Chicago, la résistance prépare une opération de grande envergure… John Goodman, Ashton Sanders (Moonlight) et Vera Farmiga sont au casting de ce petit film de SF politique à l’évident budget réduit, mais qui bénéficie d’un scénario nerveux et malin, et d’effets spéciaux très décents.

La Lutte des classes (réalisé par Michel Leclerc) : Paul et Sofia emménagent dans une maison à Bagnolet. Leur fils Corentin va à l’école du quartier où leurs beaux principes sur la mixité vont être y malmenés… Une film inégal, plus dirigé vers l’émotion et le social que la vraie comédie. Sympa, mais sans plus, grâce au duo formé par Leïla Bekhti et Edouard Baer.