Petite révolution dans le football américain : les hommes intègrent les équipes de cheerleading

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Discipline traditionnellement portée par les femmes, le cheerleading professionnel accueille enfin ses premiers danseurs aux États-Unis.

cheerleaders los angeles
Quinton Peron et Napoleon Jinnies - Los Angeles Rams Cheerleaders

Pour la saison 2018 qui débutera le 6 septembre, les Los Angeles Rams et les New Orleans Saints deviendront les premières équipes de football américain à accueillir dans leurs rangs des cheerleaders hommes. Aux États-Unis, la plupart des 32 franchises de la National Football League (NFL) possèdent en effet leur propre groupe de pom-pom girls professionnelles.

Napoleon Jinnies et Quinton Peron (en photos ci-dessus) sont les danseurs qui ont passé les auditions et ont gagné leurs pompons chez les Los Angeles Rams en mars dernier, tandis que Jesse Hernandez a intégré les New Orleans Saints.

Les hommes ne sont pas totalement absents des chorégraphies des cheerleaders, mais ont traditionnellement des places de cascadeurs et non de danseurs. Ces nouvelles recrues sont donc très symboliques d’un début d’ouverture.

Un recrutement calculé

Si cette avancée est saluée, on note sur Slate que la manœuvre tombe à point nommé : « Il n’y a certainement aucun hasard entre le recrutement du premier homme cheerleader chez les Saints quelques mois après que l’équipe ait été publiquement dénoncé pour ses conditions de travail sexistes. » L’équipe de La Nouvelle Orléans est aussi touchée par un autre scandale : son ancienne star Darren Sharper a été condamné à 18 ans de prison pour les viols en séries commis sur minimum 9 femmes – et dans quatre états différents – pendant ses années de champions. Il tente de faire réduire sa peine au moment où nous bouclons cet article.

En attendant, aux Gay Games, le cheerleading est déjà mixte, et ça fait du bien, comme le montre notre reportage réalisé cette semaine :