Loi sur « l'État-nation » israélien : l'exclusion des personnes LGBT+ « inscrite noir sur blanc » ?

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Avec une loi proclamant Israël comme « État-nation », le gouvernement israélien s’attire les foudres des minorités. Les LGBT+, arabes notamment, redoutent d’être encore plus mis à l’écart de la société.

Israël
La pride de Tel Aviv le 8 juin 2018 - Shutterstock
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Des centaines de personnes noircissent la place Rabin, à Tel Aviv, ce 14 juillet 2018. Dans quelques minutes, la manifestation commencera face à la mairie de la ville. C’est ironiquement ici qu’autant de monde avait célébré la victoire de l’israélienne Netta Barzilai, gagnante de l’Eurovision, il y a deux mois jour pour jour. Mais ce soir, c’est une autre ambiance. Ce sont des activistes LGBT+ et des ONG de gauche qui sont à l’origine de ce rassemblement. Au total, ce seront quelques 2 500 personnes qui marcheront pour manifester contre la loi sur « l’État-nation » que la Knesset, le Parlement israélien, doit voter le jeudi suivant. Et pourtant, malgré la controverse et les opposants à la législation, le 19 juillet dernier, les députés israéliens ont approuvé ce texte par 62 voix contre 55. Très controversée, cette nouvelle loi désigne « l’État d’Israël comme l’État national du peuple juif où celui-ci applique son…

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