Prix international des droits LGBT+ de la Ville de Paris : et les nommé.e.s sont...
Quatre nommé.e.s se partageront les deux prix remis le 17 mai prochain en présence de la maire de Paris Anne Hidalgo. Une sélection militante, qui vise à rendre visible ceux et celles qui font bouger les choses.
« Et les nommé.e.s sont… » La Mairie de Paris a confié à Komitid la liste des organisations et activistes qui seront en compétition pour le Prix international des droits LGBT+. Nouveau rendez-vous annuel, le prix aura lieu tous les 17 mai et visera à récompenser l’action de ceux et celles qui défendent et font avancer les droits LGBT+ en France et à l’étranger.
Côté prix français, deux associations seront en compétition : Acceptess-T et HandiQueer. La première, qui signifie Actions Concrètes Conciliants Éducation Prévention Travail Équité Santé Sport pour les Transgenres est investie auprès des personnes trans, notamment sur les questions administratives, les droits des travailleurs et travailleuses du sexe, ainsi que ceux des réfugié.e.s. Elle fait également partie du collectif Existrans.
ACCEPTESS-T vise à développer des Actions Concrètes Conciliant Education, Prévention, Travail, Equité, Santé et Sport pour les Transgenres. Donner à ACCEPTESS-T c’est soutenir notre projet associatif et… https://t.co/IJOscS78OW
— ACCEPTESS-Transgenre (@AcceptessT) May 4, 2018
HandiQueer est une toute jeune association qui lutte contre le validisme, l’handiphobie et les LGBTQIphobies. Leur champ d’action, explique la Ville de Paris, « s’articule autour de l’intersectionnalité entre handicap et orientation sexuelle/identité de genre/caractéristiques sexuelles ».
Voici une des nombreuses anecdotes de validisme ordinaire que l’on peut subir lorsqu’on est handicapé-ehttps://t.co/ad9lAlG2o5
— Handi-Queer (@HandiQueer) March 14, 2018
Kenya et Liban
Pour le prix international, ce sont : une organisation, la Commission nationale des Droits humains des Gay et Lesbiennes du Kenya (NGLHRC), et un activiste, Améén Rayhem. Ce journaliste est aussi militant trans au Liban, notamment avec la Fondation arabe pour les Libertés et l’Égalité.
Quant à la NGLHRC, l’association kényane se bat pour les droits LGBT+ dans son pays. Komitid vous expliquait d’ailleurs récemment comment elle contestait des lois criminalisant l’homosexualité devant la Haute Cour du pays.
Une sélection militante, donc, qui vise autant à récompenser qu’à rendre visible le travail d’associations et de militant.e.s. Le jury, chargé de départager les nommé.e.s, sera présidé par Edwin Cameron, juge de la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud, militant de la première heure et orateur de la première Pride du pays en 1980.
C’est la maire de Paris Anne Hidalgo qui récompensera les gagnants le 17 mai prochain, lors d’une cérémonie à l’Hôtel de Ville de Paris.
Le 17 mai prochain, j’aurai le plaisir de remettre le 1er Paris Prize for LGBT Rights, le Prix International pour les droits des personnes LGBTQI+. #Paris est et sera toujours aux côtés des défenseurs de l’égalité des droits ! 🏳️🌈 via @komitid_fr 👉 https://t.co/gbOfHdc2si pic.twitter.com/DIoKwR0965
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) April 25, 2018
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