Adam Rippon et Gus Kenworthy ont décliné l'invitation de Donald Trump à la Maison-Blanche (et la raison ne va pas vous étonner)

Publié le

Invités à la Maison-Blanche, Adam Rippon et Gus Kenworthy ont décrété qu'ils avaient mieux à faire que des courbettes devant Donald Trump et Mike Pence.

Adam Rippon et Gus Kenworthy aux Glaad Media Awards le 12 avril 2018 - Kathy Hutchins / Shutterstock.com
Adam Rippon et Gus Kenworthy aux Glaad Media Awards le 12 avril 2018 - Kathy Hutchins / Shutterstock.com

Ce n’est pas parce qu’ils avaient poney aquatique ce jour-là, mais bien parce qu’ils ne cautionnent pas la politique de Donald Trump que Gus Kenworthy et Adam Rippon ont refusé l’invitation à la Maison-Blanche vendredi 27 avril. La tradition veut que les athlètes américain.e.s présent.e.s aux Jeux olympiques soient reçu.e.s par le Président. Mais pour le patineur et le skieur acrobatique, tous deux ouvertement gays, hors de question de serrer la main de Donald Trump, ou de son vice-président Mike Pence. Ils n’étaient d’ailleurs pas les seuls : les deux skieuses médaillées à Pyeongchang, Lindsey Vonn et Mikaela Shiffrin, ont elles aussi refusé de se rendre à Washington DC pour saluer le président.

Ce n’est pas en soi une grande surprise. Tout juste médaillé, Adam Rippon avait déjà déclaré qu’il ne se rendrait pas à la Maison-Blanche. Néanmoins, il n’a pas hésité à utiliser son geste pour appeler à donner à différentes organisations comme Glaad, le Planning familial ou La Croix Rouge.

Quant à Gus Kenworthy, il en a profité pour partager une photo de lui rencontrant Barack Obama, une photo datant de son retour de Sotchi en 2014, où il avait remporté la médaille d’argent : « Elle me manque, cette époque où la visite de la Maison-Blanche de l’équipe américaine n’incluait pas de se moquer de l’équipe paralympique. »

Gus Kenworthy faisait référence à une petite phrase du discours de Trump : Face aux athlètes qui ont fait le déplacement pour le voir, le président américain a en effet affirmé, goguenard, qu’il lui avait été « difficile » de regarder les Jeux paralympiques.