Sidaction 2023 : près de 4 millions d'euros de promesses de dons

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L'association Sidaction a reçu un peu plus de 3,9 millions d'euros de promesses de dons pour la lutte contre le sida lors de son traditionnel weekend de collecte annuel.

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L’association Sidaction a reçu un peu plus de 3,9 millions d’euros de promesses de dons pour la lutte contre le sida lors de son traditionnel weekend de collecte annuel, un montant proche de celui récolté l’an dernier.

Cette stabilité « souligne l’engagement et la confiance » des donateurs, alors que « l’inflation pèse sur la situation économique des Français qui doivent faire beaucoup de sacrifices », a réagi dans un communiqué la directrice générale de Sidaction, Florence Thune.

L’association avait déjà récolté l’an dernier 4 millions d’euros, un peu moins que le record de 4,5 millions atteint en 2019 et presque réédité en 2021.

La collecte, lancée vendredi avec le soutien de 35 médias partenaires, reste ouverte jusqu’au 6 avril par téléphone en appelant gratuitement le 110.

Comme à l’accoutumée, ces fonds « seront reversés à des programmes de recherche et de soins et à des programmes associatifs de prise en charge et d’aide aux personnes vivant avec le VIH, en France et à l’international », précise Sidaction.

Quarante ans après l’identification du VIH, « les nouvelles infections sont toujours trop nombreuses et des millions de personnes n’ont pas accès aux traitements », rappelle Mme Thune.

Selon le dernier rapport de l’Onusida, 38,4 millions de personnes dans le monde vivent avec le VIH, dont 1,5 million ont été dépistées en 2021, tandis que 650 000 autres sont décédées la même année de maladies liées au sida.

En France, les autorités sanitaires estiment qu’« environ 190 000 personnes” » vivent avec le VIH, dont 25 000 qui « ignorent leur séropositivité ou ne sont pas prises en charge malgré un diagnostic établi ».

Après le retard accumulé durant l’épidémie de Covid, le dépistage a dépassé début 2022 son niveau d’avant-crise sanitaire, avec davantage de personnes dépistées au premier semestres qu’à la même période en 2019, selon Santé publique France

Un rattrapage facilité par la possibilité, depuis le 1er janvier 2022, de se faire dépister sans ordonnance et sans avance de frais dans tous les laboratoires d’analyse médicales.