Mpox : l'OMS maintient son niveau d'alerte maximal

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Après la flambée de cas en Europe et aux États-Unis en mai dernier puis une nette réduction, l'OMS maintient son niveau d'alerte maximal pour l'épidémie de Mpox.

vaccin contre variole du singe
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L’OMS maintient son niveau d’alerte maximal pour l’épidémie de mpox (anciennement appelée variole du singe ou Monkeypox), malgré la baisse du nombre de cas signalés à travers le monde, a informé mercredi son directeur général.

Le comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé s’était réuni vendredi pour décider si l’épidémie constituait toujours une urgence de santé publique de portée internationale, le niveau le plus élevé d’alerte.

« Le comité m’a informé qu’à son avis, la mpox reste une urgence sanitaire mondiale, et j’ai accepté cet avis », a annoncé le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse.

L’Urgence de santé publique de portée internationale avait été déclarée le 23 juillet 2022 par le chef de l’OMS.

La maladie – qui est endémique dans certains pays d’Afrique de l’ouest – se caractérise par des éruptions cutanées, qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s’accompagner de poussées de fièvres, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.

A partir du mois de mai 2022, les autorités sanitaires ont constaté des flambées en Europe et aux Etats-Unis.

Le comité d’urgence sur la mpox – comme tous les comités d’urgence de l’OMS – se réunit au moins tous les trois mois pour faire le point sur la situation.

Les experts ont constaté que depuis leur dernière réunion début novembre des progrès ont été accomplis pour réduire la propagation du virus à l’échelle mondiale et que le nombre de cas signalés dans le monde a diminué. Mais ces avancées ne sont pas suffisantes pour baisser la garde, selon l’OMS.

« Plus de 30 pays continuent de déclarer des cas de mpox, et la possible sous-détection et sous-notification des cas confirmés dans certaines régions est préoccupante, en particulier dans les pays où la transmission de la mpox de l’animal à l’homme avait été signalée » par le passé, a expliqué le Dr Tedros.

« L’OMS continue d’appeler les pays à maintenir la surveillance de la mpox, et à intégrer les services de prévention, de préparation et d’intervention dans les programmes nationaux de lutte, notamment contre le VIH et les autres infections sexuellement transmissibles », a-t-il ajouté.

Au 14 février, 85 860 cas avaient été répertoriés dans 110 pays et la maladie a fait 93 morts, selon l’OMS.