Fusillade à Oslo : le suspect contraint à un examen psychiatrique

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L'auteur présumé de la fusillade mortelle à Oslo fin juin en marge des célébrations de la marche des Fiertés va faire l'objet d'un examen psychiatrique contraint, a ordonné le 13 juillet un tribunal norvégien.

Rassemblement sur les lieux de l'attaque, le 25 juin, à Oslo
Rassemblement sur les lieux de l'attaque terroriste, le 25 juin 2022, à Oslo - Capture d'écran Twitter

L’auteur présumé de la fusillade mortelle à Oslo fin juin en marge des célébrations de la marche des Fiertés va faire l’objet d’un examen psychiatrique contraint, a ordonné le 13 juillet un tribunal norvégien.

“Le tribunal estime qu’il est nécessaire de procéder à un examen en institution pour évaluer l’état mental du suspect”, a déclaré le tribunal d’Oslo dans son jugement.

Arrêté peu de temps après la fusillade, le suspect, Zaniar Matapour, avait refusé de se soumettre à un examen psychiatrique préliminaire, de même que toute audition par la police, compliquant l’avancée de l’enquête sur ses motivations.

Ce Norvégien d’origine iranienne est soupçonné d’avoir tué deux hommes de 54 et 60 ans et d’avoir blessé 21 autres personnes en ouvrant le feu près d’un bar gay, le London Pub, en plein centre-ville d’Oslo, en pleines festivités liées à la marche des Fiertés LGBT.

Le renseignement intérieur norvégien (PST) avait qualifié l’attaque d’“acte terroriste islamiste” mais souligné que Zaniar Matapour avait des “difficultés avec sa santé mentale”.

Des experts vont désormais évaluer l’état mental du suspect durant huit semaines à l’hôpital universitaire d’Haukeland, dans l’ouest de la Norvège, a décidé le tribunal. La période d’examen pourra être prolongée.

Dans sa décision, le tribunal a révélé qu’un diagnostic de “schizophrénie paranoïde” avait précédemment été réalisé chez l’homme de 43 ans.

Ce dernier est poursuivi pour “actes terroristes”, meurtres et tentatives de meurtres.

Zaniar Matapour était sur les radars du PST depuis 2015 pour des soupçons de radicalisation. Selon les policiers, il appartient à “un réseau islamiste extrémiste”.