Une seconde édition de la Marche Lesbienne sous le signe de la lutte « contre le fascisme »

Publié le

Samedi 23 avril a lieu à Paris la seconde édition de la Marche Lesbienne, placée, à la veille du second tour de l'élection présidentielle, sous le signe de la lutte « contre le fascisme ».

Lesbian Feminist Liberation - capture d'écran : @liberationlesb
Lesbian Feminist Liberation - capture d'écran : @liberationlesb

La manifestation parisienne partira de la Place de la Nation à 13 heures, samedi 23 avril, à l’initiative de Libération Lesbienne, un collectif en « non-mixité lesbienne », fondé sur une base « radicalement féministe, anti-raciste, anti-LGBTIphobe, anti-validiste et anti-capitaliste »,

Avec l’extrême droite au second tour de l’élection présidentielle, le mot d’ordre de la marche cette année est « les lesbiennes contre le fascisme ». Une lutte contre l’extrême droite et sa politique qui n’empêche pas les militant·e·s de poser un regard critique sur le quinquennat d’Emmanuel Macron, le président sortant. Avant le premier tour, le collectif dénonçait d’ailleurs le gouvernement actuel dont les mesures en faveur des personnes LGBTI+ sont une « vaine tentative de gagner un électorat sans accorder de réelle égalité ».

Lire également : “Succès des Marches lesbiennes à Paris et à Lyon pour réclamer la PMA pour toute·s”

« PMA sans condition et gratuite pour tou·tes »

Une des principales revendications de la marche concerne les conditions d’accès à la PMA. Pour les militant·e·s, celle-ci doit être accessible à tou·tes, notamment aux femmes trans, et remboursée afin d’inclure les femmes précaires.

Le collectif réclame également la reconnaissance anticipée afin de permettre aux couples homo-parentaux d’être reconnus comme parents lors de la déclaration de naissance et ainsi éviter le parcours d’adoption, souvent long et éprouvant.

 « Un soutien réel aux rescapés de thérapies de conversion »

Le collectif demande des moyens supplémentaires pour lutter contre les thérapies de conversion avec la mise en place d’une cellule de soutien et d’une thérapie gratuite pour accompagner les victimes dans leur reconstruction.

A ces revendications viennent s’ajouter d’autres requêtes : l’arrêt des mutilations pour les personnes intersexes, la lutte effective contre le harcèlement scolaire, l’acceptation obligatoire des demandeurs d’asile LGBTI+ ainsi que des avancées en matière de droit du travail, spécifiquement pour les travailleur·ses du sexe.

Pour en savoir plus sur la Marche à Paris, allez sur le site Libération Lesbienne

Samedi 23 avril toujours, la collective Lesbiennes contre le patriarcat appelle à rejoindre la « Marche pour la fierté lesbienne à Lyon : Lesbiennes contre l’extrême-droite ! ». 

Mardi 26 avril, à l’occasion de la Journée de visibilité lesbienne, les Assises Lesbiennes de Marseille appellent « toutes les personnes qui s’identifient comme lesbienne, bie ou gouine, quelque soit l’identité de genre », à marcher à partir de 19 heures. Lieu de rassemblement sur le Vieux-Port.