La marche des fiertés de Tel-Aviv revient après un an d'absence dû au coronavirus

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La marche des fiertés de Tel-Aviv, l'une des plus célèbres au monde avec des centaines de milliers de participant·es, se tiendra le 25 juin après une année d'absence en raison de la pandémie de coronavirus, a annoncé lundi la mairie de la ville israélienne.

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La marche des fiertés de Tel Aviv en 2010 - Rostislav Glinsky / Shutterstock

Connue pour être la plus grande Pride du Moyen-Orient, cette marche des fiertés avait réuni en 2019 plus de 250 000 personnes, selon la municipalité de Tel-Aviv. Cette année, la manifestation sera « le premier événement géant organisé à Tel-Aviv depuis la fin de la crise sanitaire », a-t-elle affirmé.

La ville, connue pour sa tolérance envers la communauté LGBTI+, accueille chaque année lors de cette marche des milliers de touristes venu·es pour l’occasion.

Mais Israël, qui a mené une campagne de vaccination massive et levé sur son territoire la plupart des restrictions sanitaires, restreint toujours les arrivées d’étranger·es dans le pays, sauf pour motif familial ou professionnel.

Les autorités israéliennes mettent volontiers en avant des évènements comme la marche des fiertés de Tel-Aviv dans le but de promouvoir l’image d’un pays respectueux des différences et pour favoriser le tourisme. La première Pride de Tel-Aviv remonte à 1998.

Israël est considéré comme un pays avancé en matière de visibilité et d’égalité pour la communauté LGBTI+, jusqu’au sein d’institutions comme l’armée. Le mariage entre personnes de même sexe, sans y être illégal, n’y est néanmoins pas possible, faute d’institution habilitée à le prononcer. Mais il est reconnu lorsqu’il a été contracté à l’étranger.

Le 3 juin, une Pride rassemblant environ 8 000 personnes s’est tenue à Jérusalem, sous haute surveillance policière en raison de menaces venant d’extrémistes. En 2015, cette marche des fiertés dans la Ville sainte avait été endeuillée par la mort d’une adolescente de 16 ans, poignardée par un juif ultra-orthodoxe homophobe.

Avec l’AFP