Municipales à Paris : Anne Hidalgo présente ses mesures pro-LGBT+

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La Maire de Paris présente ses mesures pro-LBGT+, avant les élections municipales du 15 et 22 mars prochains où elle brigue un second mandat.

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Anne Hidalgo en conférence de presse à Paris en 2016 - Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock

Anne Hidalgo veut « décentraliser le Marais » pour « donner une visibilité à la culture LGBT+ dans tout Paris », y compris dans « les quartiers populaires », déclare-t-elle dans un entretien au magazine Têtu à paraître mercredi 4 mars.

Décentraliser le Marais

La maire PS sortante de Paris y présente ses promesses de campagne à la communauté LGBT+, en insistant sur ses projets pour le quartier historique du Marais, où sont concentrés des bars et boîtes de nuit gays.

« Nous réfléchissons à la possibilité de décentraliser le Marais, notamment pour des lieux dédiés dans les quartiers populaires, afin de donner une visibilité à la culture LGBT+ dans tout Paris », annonce Anne Hidalgo.

La locataire de l’Hôtel de Ville souhaite que ce quartier du centre de Paris emblématique de la culture gay de la capitale soit davantage identifié comme tel, « avec des lieux rappelant son histoire et sa mémoire, par exemple avec des plaques dans les rues ou des commémorations ».

Anne Hidalgo regrette toutefois que «  le projet de centre d’archives LGBT+ » ne soit pas encore sur pied. Vieux de plus de vingt ans, ce projet n’a pas vu le jour sous sa mandature.

« C’est difficile d’être progressiste et d’avoir été anti-PMA ou anti-mariage. Ce cynisme ne ressemble pas à Paris »

Interrogée sur « les personnes LGBT+ migrantes », la maire sortante annonce « 18 places d’hébergement » dans un centre qui verrait le jour dans le IVème arrondissement et serait géré par des bénévoles.

Lors de son meeting du 26 février dernier, Anne Hidalgo avait également annoncé la création d’une « Maison des cultures LGBTQI » à la capitale.

Enfin, Anne Hidalgo critique la présence d’opposant.e.s au mariage pour tous et à la PMA en position éligible sur les listes LREM. « Cela m’inquiète beaucoup (…) c’est difficile d’être progressiste et d’avoir été anti-PMA ou anti-mariage. Ce cynisme ne ressemble pas à Paris », a-t-elle déclaré.

Avec l’AFP