La défense des ados trans à l'honneur de la première Journée de la fierté à Andorre

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Parmi les participant.e.s, beaucoup de jeunes ados qui ont mis l'accent sur les droits de personnes trans. Reportage sur un week-end pas comme les autres.

Le drapeau de la fierté trans flotte sur la place principale d'Andorre, le 30 juin 2019 - Luisa Nannipieri pour Komitid
Le drapeau de la fierté trans flotte sur la place principale d'Andorre, le 30 juin 2019 - Luisa Nannipieri pour Komitid
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La première Marche des fiertés organisée en Andorre, n'a finalement pas été un défilé mais un grand rassemblement festif sur la place des Coprinceps, dimanche 30 juin dernier. Les organisateurs auraient souhaité marcher le long de la grande rue commerciale de la capitale le samedi, comme certaines des villes européennes qui célébraient les émeutes de Stonewall du 28 juin 1969, mais la ville n'a finalement pas donné l'autorisation, reléguant la manifestation au dimanche.

« On nous a dit que la rue était prise et, sachant que le dimanche une partie des magasins sont fermés et les Andorrans ne sont pas tous là, nous avons transformé la marche en rassemblement. Le but est d'être visibles et d'occuper l'espace, avec beaucoup de musique, de danses et d'animations familiales pédagogiques et amusantes ! », expliquait l'un des organisateurs peu avant le rendez-vous, enthousiaste de voir le résultat de toutes ces semaines de travail.

Pour marquer quand même le coup, le collectif à l'origine de la manifestation a organisé une soirée en boîte aux couleurs de l'arc-en-ciel, samedi soir : « C'est important pour nous, reconnaît un jeune andorran, parce qu'il n'y a pas de bars gay-friendly à proprement parler et changer les choses passe aussi par ça. Il nous faut des lieux où l'on peut se sentir chez nous et où l'on peut rencontrer d'autres personnes de la communauté. »

« Du jamais vu »

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