« Nous sommes horrifiés » : pourquoi le collectif Archives LGBTQI rejette le projet de la Mairie de Paris

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Serpent de mer, le projet de centre d'archives LGBT+ s'accélère. Mais le plan concocté par la Mairie et qui fait la part belle aux institutions publiques, ne satisfait pas du tout les associations réunies en collectif.

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La lettre de la Mairie de Paris concernant le projet de centre d'archives LGBT+ a-t-elle été mise au placard avant même d'être envoyée ? Elle a en tout cas mis du temps à parvenir à son destinataire. Datée du 14 janvier, elle n'a été réceptionnée par le collectif Archives LGBTQI que mercredi 23 janvier, neuf jours plus tard. Komitid a pu consulter le contenu de cette lettre qui annonce l'ouverture prochaine d'un lieu dans Paris. Mais selon le co-secrétaire du collectif, Mikaël Zenouda, ce que propose la Mairie est une « régression » : « Nous sommes horrifiés. »

Six mois après une réunion qualifiée de décisive entre le collectif, le Centre LGBT Paris-Île-de-France et les interlocuteurs institutionnels (la Dilcrah, les Archives nationales, les Archives de Paris, le ministère de la Culture), et à l'issue de laquelle Bruno Julliard, alors Premier adjoint, avait désigné le collectif comme porteur du futur centre d'archives, les choses ont changé. Et c'est peu dire que ce que propose la Mairie ne convient pas aux associations LGBT+.

C'est ce qu'elles ont exprimé avec force lors de la réunion du comité de suivi, ce vendredi 25 janvier en fin d'après midi. Avant cette réunion, Mikaël Zenouda avait confié qu'elle risquait d'être « houleuse ». Selon nos informations, elle l'a été. Komitid vous raconte aussi comment le collectif Archives LGBTQI, réuni ce samedi 26 janvier à la Bourse du Travail, a réagi à ces annonces de la municipalité.

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  • arnosa

    Prendre Berlin comme exemple est osé: ce centre est indigent!