Vidéo : Azima, 16 ans, fait des free hugs pour lutter contre la sérophobie

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Dans sa ville Ouzbèque, Azima a décidé de faire le planton avec un panneau indiquant qu'elle est séropositive, pour recueillir des câlins. Un flot d'amour s'est déversé sur elle.

Azima, Ouzbekistan - campagne vih/sida / UNICEF

Elle s’appelle Azima, elle est Ouzbèque, et elle a 16 ans. Elle est le sujet central d’une vidéo postée sur le compte Twitter de Unicef, à l’occasion de la Conférence internationale sur le sida. Dans la rue, armée d’une pancarte qui indique sa séropositivité et invite tout le monde à la câliner, la jeune fille ne s’attendait pas à autant de soutien. Pourtant, de nombreuses personnes l’embrassent, plaisantent avec elle, lui mettent des poupons dans les bras, sous l’oeil de la caméra.

Une réaction saine et chaleureuse que la jeune fille qualifie de presque familiale. N’est-ce pas émouvant ?

Nouvelle campagne de sensibilisation pour les adolescents

Cette vidéo n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe : l’Unicef a lancé une nouvelle campagne pour alerter sur le fait que les adolescent.e.s représentent une grande majorité des nouvelles infections. Selon un tout nouveau rapport publié le 25 juillet dernier, parmi les 250 000 adolescent.e.s (âgés de 15 à 19 ans) nouvellement infecté.e.s par le VIH en 2017, 66 % étaient des filles.

« C’est une crise de santé ainsi qu’une crise en matière de capacité d’action », déclare sur le site de l’association la directrice générale Henrietta Fore« Dans la plupart des pays, les femmes et les filles n’ont pas accès à l’information et aux services nécessaires ou n’ont même pas la possibilité de refuser des relations sexuelles non protégées. Le VIH se propage rapidement parmi les personnes les plus vulnérables et les plus marginalisées, ce qui place les adolescentes au cœur de la crise. »

On découvre aussi une formidable vidéo de Yana, une jeune Ukrainienne de 20 ans qui a appris à 10 ans qu’elle vivait avec le VIH et qui a créé Teenergizer, un réseau de soutien et d’entraide pour les adolescent.e.s touché.e.s par les stigmas.

Yana, Ukraine, témoignage vih/sida / UNICEF

Yana, Ukraine, témoignage vih/sida / UNICEF