«Bande de filles»: Comme un torrent de liberté

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En salles aujourd'hui, le nouveau film de Céline Sciamma dresse un portrait puissant d'une jeune fille sur la voie de l'émancipation.

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Dire que Bande de filles était attendu sonne comme un euphémisme. Avec Tomboy en 2011, Céline Sciamma nous avait laissé enchantée.e.s et secoué.e.s. On la retrouve aujourd’hui toujours en banlieue, un espace qui lui est cher, cette fois-ci, avec Marieme, 16 ans, qui, lasse de faire ce qu’on attend d’elle, rejoint une bande de filles. Des grandes gueules exubérantes et fougueuses, du genre à tenir tête à tout ce qui aurait l’audace de leur demander de baisser d’un ton. Avec Lady, Fily et Adiatou, elle devient Vic (comme Victoire, clin d’œil assumé de la réalisatrice à l’héroïne de La Boum) et apprend la liberté, l’amitié, le désir et le capacité à choisir. Choisir son nom, choisir d’aller en lycée général, plutôt que de suivre une filière professionnelle. Choisir de se battre. Choisir d’aimer. Choisir de partir. On sent une fascination de la réalisatrice pour ces filles noires, pour leurs regards, leurs…

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