Homoparentalité: L’Inter-LGBT exige d’être reçue par François Hollande, Manuel Valls et Christiane Taubira

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De son côté, l'Association des familles homoparentales (ADFH) rappelle que «discriminer un enfant par son mode de conception, c’est renvoyer la France dans une sombre partie de son histoire où certains enfants avaient moins de droits que d’autres en fonction de critères moraux, religieux ou ethniques».

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« Révoltée ». Par ce terme, l’Association des familles homoparentales résume bien l’état d’esprit des associations LGBT après le rejet par le tribunal de grande instance de Versailles de deux demandes d’adoption formulées par des femmes mariées à d’autres femmes, dans le cadre d’adoption intrafamiliales (lire À Versailles, le TGI refuse une adoption intrafamiliale pour cause de PMA). L’exaspération de l’ADFH vient s’ajouter à celle des Enfants d’arc en ciel, par qui l’information est arrivée, et d’Homosexualités et Socialisme (HES). « Jusqu’à présent, aucun jugement n’est venu interdire l’adoption par un nouvel époux d’un enfant conçu en Belgique par une femme célibataire hétérosexuelle, remarque l’association dans son communiqué. Dans le cas présent, c’est l’homosexualité des requérantes qui fait surgir l’argument de la PMA devenu prétexte du refus. » Pour sa part, l’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans’ (Inter-LGBT) qui représente près de 60 associations, exige d’être reçue en urgence par le Président de la…

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