Le partage de l’autorité parentale, une «régression des droits de l’enfant»?
Une vingtaine de député-e-s s'en prend aux juges et au gouvernement après la décision du TGI de Bayonne d'accorder le partage de l'autorité parentale à un couple lesbien.
Emmené-e-s par Philippe Meunier et Philippe Gosselin, qui s’étaient déjà émus il y a quelques semaines du jugement du TGI de Bayonne autorisant le partage de l’autorité parentale entre une mère et sa compagne (lire Homoparentalité : Christine Boutin et deux députés UMP appellent le gouvernement à « prendre ses responsabilités »), une vingtaine de déput-é-s, en très grande majorité membres de la Droite populaire, dénoncent une « régression des droits de l’enfant ». Selon eux, autoriser le parent social à exercer l’autorité parentale envers les enfants qu’il ou elle élève va à l’encontre des droits de ces enfants, dont ces élu-e-s semblent considérer qu’ils/elles seraient mieux protégé-e-s des aléas de la vie avec un seul parent officiel (oui, c’est absurde). « COUP DE CANIF » « Un nouveau coup de canif a été donné au pouvoir du peuple », écrivent-ils/elles dans un texte cité par l’AFP, dans lequel ils/elles expriment leur colère que ni le parquet ni le…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Le président Macron veut faciliter la PMA, mais reste opposé à la GPA
- Droits des parents de même sexe: l'adoption légale dans une minorité de pays
- La PMA avec don de gamètes : plus de demandes, des délais rallongés
- PMA : l'Espagne demeure une alternative de choix pour les femmes françaises
- Reconnaissance conjointe anticipée : L’association Les Enfants d'Arc en Ciel tire la sonnette d’alarme