Martine Gross: «Que des hommes puissent fonder une famille sans femme peut infléchir les représentations sexistes»

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La chercheuse est coauteure d'une étude sur l'homoparentalité au masculin, et en particulier le recours à une mère porteuse.

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Martine Gross Il y a quelques semaines les deux sociologues et chercheuses au CNRS Martine Gross (également présidente honoraire de l’APGL, l’association des parents gays et lesbiens) et Dominique Mehl publiaient une étude intitulée Homopaternités et gestation pour autrui dans la revue Enfance, famille et génération. Cette étude porte sur le parcours de gays qui ont décidé de vivre une paternité et qui ont eu recours à une mère porteuse, à partir des témoignages de 39 personnes. Explications et précisions par Martine Gross. Comment est née l’idée de cette étude ? Comme souvent, l’idée est venue de plusieurs points. J’avais déjà réalisé plusieurs études quantitatives et qualitatives sur l’homoparentalité mais à chaque fois la population des enquêtés était surtout féminine. J’avais envie de travailler davantage sur l’homoparentalité au masculin. Lorsque la dernière enquête, qui portait sur les grands-parents en contexte homoparental, a été publiée, les hommes de l’APGL qui avaient recours à la GPA…

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