La non-binarité du tueur du club Q dans le Colorado est une invention de ses avocats

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Le récent coming-out non-binaire du tueur du Colorado, annoncé par ses avocats, était donc faux.

Club Q nightclub in Colorado Springs - Google Street View

Le 24 novembre dernier, les deux avocats commis d’office d’Anderson Lee Aldrich, l’auteur d’une fusillade qui a fait cinq morts dans un club LGBT du Colorado, annonçaient que leur client se genrait au neutre, utilisant les pronoms they/them (“iel” en français). Une information qui avait créé l’incompréhension. Aujourd’hui, on apprend que tous les médias ayant relayé la nouvelle se sont fait grossièrement bernés, tombant dans la stratégie d’une équipe essayant de minimiser les crimes de leur client en le faisant passer pour non-binaire.

Dans un post Facebook posté le soir de la tuerie, la mère d’Anderson Lee Aldrich se réfère constamment à lui en utilisant les pronoms masculins. Même chose pour son père, un acteur porno républicain qui avait eu peur que son fils soit gay en apprenant l’histoire de la tuerie : “On a commencé à me parler de cette histoire de tuerie de plusieurs personnes, et après des recherches j’apprends que ça s’est passé dans un bar gay. Je me suis dit “Mon dieu, il est gay ?” J’ai pris peur, mais il ne l’est pas finalement, j’ai pu souffler”.

Il est donc évident que l’annonce de la non-binarité du tueur du club Q n’était qu’une manœuvre mensongère dans le but de décrédibiliser la communauté LGBTQ+ et diriger l’attention sur elle. Une action désespérée donc, qui montre bien le niveau de compétence de l’équipe juridique d’un habitué des forums anti-LGBT.