SOS homophobie lance une formation en ligne contre les discriminations LGBTIphobes

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D'une durée de 30 minutes, cette formation doit permettre aux salariés du public et du privé d'apprendre à "reconnaître" les discriminations contre les personnes LGBTI+ et de savoir comment y faire face.

lgbt au travail-Myvisuals / Shutterstock

SOS homophobie a lancé vendredi 7 octobre une formation en ligne pour sensibiliser les salariés sur les discriminations à l’encontre des personnes LGBTI+ dans le monde du travail, un mode d’action de plus en plus utilisé par les associations, notamment depuis la crise sanitaire.

D’une durée de 30 minutes, cette formation doit permettre aux salariés du public et du privé d’apprendre à “reconnaître” les discriminations contre les personnes LGBT et de savoir comment y faire face.

“L’idée, c’était de créer le b.a.-ba de la lutte contre les discriminations pour que ce soit accessible à tout le monde”, a précisé à l’AFP Lucile Jomat, présidente de SOS homophobie.

Selon le dernier rapport de l’association, les discriminations à l’encontre des personnes LGBTI+ se produisent surtout sur Internet, dans la sphère familiale et au travail.

Avant SOS homophobie, des associations féministes ont également lancé des formations en ligne ces dernières années.

C’est le cas par exemple de #NousToutes, qui a lancé une première formation gratuite sur les violences sexuelles et sexistes à destination du grand public, pendant le premier confinement, au printemps 2020.

“On s’est dit que le changement pouvait venir des gens eux-mêmes, n’importe qui peut agir à son échelle contre les violences de genre”, a souligné auprès de l’AFP Pauline Baron, militante au sein du collectif.

#NousToutes a créé par la suite une série de modules autour de cette thématique. L’association prévoit d’en proposer de nouveaux dans les prochains mois.

La Fondation des femmes a également lancé en France, en mars 2020, en partenariat avec L’Oréal Paris et l’ONG Right to be, la formation en ligne “Stand up” qui vise à former le grand public à intervenir de façon sécurisée lorsqu’une personne est victime ou témoin de harcèlement sexuel dans les lieux publics.

Initialement pensée pour être réalisée en présentiel, elle a été lancée d’abord en ligne en raison du confinement.