Bordeaux : un accident à la Marche des fiertés fait six blessés dont trois graves parmi la foule

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Six personnes ont été blessées dimanche à Bordeaux, dont trois graves hospitalisées, après l'effondrement partiel de la structure métallique d'un char de la Marche des fiertés LGBT+ sur la foule.

drapeau LGBT inclusif - Svet foto / shutterstock
Drapeau LGBT inclusif - Svet foto / shutterstock

Six personnes ont été blessées dimanche à Bordeaux, dont trois graves hospitalisées, après l’effondrement partiel de la structure métallique d’un char de la Marche des fiertés LGBT+ sur la foule, ont annoncé la municipalité et la préfecture de Gironde.

“Le bilan définitif fait état de trois blessés graves évacués à l’hôpital (un homme et deux femmes), trois blessés sans gravité transportés à l’hôpital (deux femmes et un homme) et deux femmes blessées sans gravité, qui n’ont pas fait l’objet d’une hospitalisation”, a précisé la préfecture de la Gironde à l’AFP.

La municipalité a évoqué “la chute de barrières métalliques d’un char sur des participants”.

“La structure métallique d’un des chars s’est prise dans les arbres et est tombée sur des personnes”, a indiqué de son côté la préfecture.

Cette structure se trouvait en haut du char, sur une plateforme à l’arrière d’un camion, a constaté un journaliste de l’AFP.

Pour le maire écologiste Pierre Hurmic, les branches d’arbres ne sont “pas forcément” en cause “mais tout reste ouvert au niveau explication”, a-t-il indiqué à l’AFP.

Un enquête judiciaire a été ouverte, qui “devra déterminer si le passage du cortège dans des branches ont pu contribuer à affaisser une structure qui aurait été insuffisamment arrimée”, a expliqué le parquet de Bordeaux.

Le cortège qui comptait 4 800 participants selon la préfecture a été interrompu et un périmètre de sécurité a été mis en place sur le cours Victor-Hugo où s’est produit l’accident en fin d’après-midi. Les pompiers et le Samu sont intervenus sur place.

Des incidents ont par ailleurs émaillé le passage du cortège dont des participants ont été visés par des jets de projectiles lancés depuis des toits, des “actions anti-gay-pride”, selon le maire Pierre Hurmic. Neuf suspects ont été interpellés et placés en garde à vue pour “violences avec armes par destination”, a précisé le parquet.