Londres veut lutter pénalement contre les thérapies de conversion
Le projet, dévoilé vendredi 29 octobre, prévoit de punir d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans de telles pratiques.
Le gouvernement britannique envisage de créer une infraction pénale pour lutter contre les thérapies de conversion, qui prétendent transformer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne.
Le projet, dévoilé vendredi, prévoit de punir d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans de telles pratiques.
Cette disposition s’appliquerait à ces pratiques envers les moins de 18 ans en toutes circonstances et envers les adultes qui n’auraient pas librement consenti à y participer ou n’auraient pas été pleinement informé de leur conséquences potentielles.
Selon l’office gouvernemental pour l’égalité, à l’origine du projet, les critères sur la question du consentement seraient « solides et rigoureux ».
Il a considéré que « la liberté pour un adulte de s’engager dans une telle démarche doit être protégée », malgré le fait que certains estiment qu’un adulte ne peut pas y consentir même en étant conscient des dégâts potentiels.
Le gouvernement a lancé une consultation publique de six semaines jusqu’au 9 décembre, et prévoit ensuite de préparer et faire entrer en vigueur sa future loi d’ici au printemps prochain.
« Il ne devrait pas y avoir de place pour la pratique odieuse de la thérapie de conversion coercitive dans notre société », a déclaré la ministre de l’Egalité Liz Truss, dénonçant une « pratique archaïque qui n’a pas sa place dans la vie moderne ».
Avec l’AFP
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