Les personnes trans et non binaires se cachent de plus en plus sur leur lieu de travail

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Une récente enquête au Royaume-Uni a révélé que les employé·es trans et non binaires cachent plus leur identité de genre au travail qu’il y a cinq ans.

Travail LGBTI+/Shutterstock

Les résultats de cette nouvelle enquête au Royaume-Uni sont alarmants. D’après l’étude menée par Totaljobs et YouGov, 65 % des employé·es trans ou non binaires ne se sentent pas suffisamment en sécurité pour divulguer leur identité de genre au travail. Les chiffres sont en hausse de 13 % depuis la dernière étude menée en 2016.

Selon le média LGBT+ GayTimes, l’enquête révèle aussi que 42 % des employé·es trans ont quitté leur emploi en raison d’un environnement de travail hostile et peu accueillant, soit une augmentation de 7 % en cinq ans. Plus d’un quart des personnes interrogées ont été victimes de discrimination sur le lieu de travail. Concernant les recherches d’emploi, plus de la moitié des personnes trans ont déclaré qu’elles avaient du mal à trouver un travail en raison de leur identité de genre.

Cependant, depuis la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19, 20 % des employés trans ont déclaré avoir subi moins de micro-agressions depuis que le télétravail est entré dans les habitudes professionnelles.

Toute ses données révèlent des niveaux choquants de discriminations et d’intolérances auxquels la communauté trans et non binaire est confrontée au travail. La maltraitance verbale est très présente et les employé·es trans sont également isolé·es des projets de l’entreprise. C’est un réel problème, l’exclusion sociale de la part de leurs collègues ne permet pas non plus aux personnes trans d’être épanouies dans leur vie professionnelle.

Pour aider à lutter contre l’augmentation des discriminations au travail, les entreprises doivent mettre en place des procédures de protection et d’inclusion et des formations supplémentaires pour soutenir les travailleurs LGBTI+.