Sophie Elizéon nommée à la tête de la Dilcrah

Publié le

La préfète de l'Aude Sophie Elizéon a été nommée mercredi 17 février en conseil des ministres déléguée interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), succédant à Frédéric Potier.

Sophie Elizéon
Sophie Elizéon - GRAPh-CMi

Sophie Elizéon prendra ses fonctions en tant que déléguée interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) le 8 mars. Cette Réunionnaise de 50 ans occupait les fonctions de préfète dans l’Aude depuis octobre 2019.

Elle a été en charge des politiques de lutte contre les discriminations, d’insertion et de développement économique de La Réunion. Sophie Elizéon a ensuite été déléguée interministérielle pour l’égalité des chances des Français des Outre-mer entre 2012 et 2015, puis préfète déléguée pour l’égalité des chances auprès du préfet du Nord entre 2015 et 2017. Elle a occupé le poste de préfète du Territoire de Belfort entre novembre 2017 et octobre 2019 puis celui de préfète de l’Aude depuis le 14 octobre 2019.

Sur Twitter, elle s’est déclarée « Très honorée de la confiance qui m’est faite par cette nomination @DILCRAH. Je mènerai ce combat pour la fraternité avec détermination. Je quitte l’Aude avec un goût de « reviens-y  ».

Sophie Elizéon est « un exemple de la méritocratie républicaine », a vanté dans un communiqué Elisabeth Moreno. D’après la ministre déléguée chargée de l’Égalité, la nouvelle Dilcrah « veillera notamment à la mise en œuvre du Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023 et s’attellera à coordonner la préparation du Plan national de lutte contre le racisme et l’antisémitisme ».

« Je me réjouis de la nomination par le Président de la République de Sophie Elizéon à la tête de la DILCRAH  », écrit Elizabeth Moreno. « L’expérience qu’elle a acquise sur ces sujets au cours de sa carrière professionnelle sera précieuse pour mener à bien ces chantiers indispensables à la cohésion sociale de notre pays. Parce qu’elles abîment notre pacte républicain et parce qu’elles affectent la vie de nombreux de nos concitoyens, la lutte contre les discriminations constitue une priorité ».

Avec l’AFP