La parole des personnes intersexes se libère grâce au #JeSuisIntersexe
Pour le Collectif Intersexes et Allié.e.s., la naissance de ce hashtag annonce une nouvelle période de libération de la parole et de levée du tabou autour des personnes intersexes.
« À 15 ans [...], j’avais un amas de chair à vif entre les jambes. On me disait que c’était mieux qu’avant, parce que ça ne dépassait plus »; « J'ai été opéré.e à l'âge de quelques jours. Ce qui a été fait reste un mystère. Il ne me reste que des cicatrices [...] et les cauchemars. » Ce sont deux des nombreux témoignages que l’on peut retrouver sous le hashtag #JeSuisIntersexe lancé par Mischa, du Collectif Intersexes et Allié.e.s.
Pour l’association, la naissance de ce hashtag et la multiplication des prises de paroles, soutenues à l’international par d’autres militants intersexes, annoncent une nouvelle période de libération de la parole et de levée du tabou autour des personnes intersexes et des violences médicales et sociales qu’elles subissent.
Cette avalanche de prises de parole est partie d’un premier récit, celui des violences vécues par une personne appelée Coralie : elle raconte sur Twitter avoir été diagnostiquée à 15 ans d’un syndrome de Rokitansky, c’est-à-dire d’une absence de vagin et d’utérus.
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement
- Football : la Concacaf déplore la « persistance » des chants homophobes dans les stades
- Soins palliatifs : « La Maison de Gardanne », fondée pendant la crise du sida, célèbre ses 30 ans
- Projets d'attentats jihado-néonazis : deux ans et demi et quatre ans de prison pour deux jeunes majeurs
- Christophe Girard contre des féministes : épilogue judiciaire en mai