Nikesco : « Les associations LGBT+ font de plus en plus appel aux interprètes en langue des signes mais ce n’est pas encore assez »

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Nikesco, un homme gay et sourd, publie sa première BD, « Le Bruit des gens », dans laquelle il décrit avec humour mais aussi engagement le quotidien des personnes sourdes. Komitid l'a interviewé.

Deux planches extraites de « Le Bruit des gens », de  Nikesco - éditions Lapin
Article Prémium

Nicolas Combes, alias Nikesco, sort à 30 ans sa première BD, Le Bruit des gens. Dans une série de vignettes, il dépeint avec humour la vie d’un gay sourd, jonchée de malentendus, de situations cocasses, de frustrations, mais aussi de rires. Les personnes sourd.e.s et malentendant.e.s y retrouveront sans doute une partie de leur vécu et les entendant.e.s y apprendront à éviter les gaffes et à être plus compréhensifs.
Nous avons voulu en savoir un peu plus sur l’auteur, sur son parcours et sa vision de la communauté LGBT+ à travers le prisme de sa surdité.

Komitid : Qu'est ce qui vous a poussé à devenir dessinateur et auteur de bédé ?

Nicolas Combe : Tout d'abord, c'est mon rêve d'enfant de faire une BD. Après avoir fait le tour des agences de com ou de télé en tant que graphiste, je me suis résolu à travailler à mon compte pour réaliser ce rêve et être dessinateur à plein temps.

Avez-vous eu des inspirations d'autres auteurs/autrices pour « Le Bruit des gens » ?

Pour les traits et les aplats de couleur, je m'inspire pas mal de l'artiste Keith Haring.
J'aime beaucoup également Marjane Satrapi, Pénélope Bagieu, Don Rosa, etc.
Pour construire l'univers de mon livre, j'ai emprunté pas mal de références au livre Le Petit Prince pour parler de ma place en tant que sourd dans le monde des entendants.

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