De l’espoir pour les personnes LGBT+ au prochain Parlement européen ?

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Si la première place occupée par l'extrême droite en France peut attrister, le prochain Parlement européen sera sans doute majoritairement LGBTfriendly. Décryptage.

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Dans l'hémicycle du Parlement européen à Bruxelles - Alexandros Michailidis / Shutterstock
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Vous faites peut-être grise mine en ce lundi, après avoir appris que le Rassemblement national (RN), la liste de Jordan Bardella, était majoritaire aux élections européennes. Mais ce qui est bien avec le Parlement européen, c'est que c'est un parlement et qu'il est européen. Ce n'est pas une élection présidentielle où le parti qui regroupe le plus de suffrages en France serait seul à siéger. Les résultats français ne décident pas, ni même n'illustrent, la répartition des sièges des eurodéputé.e.s.

Les eurodéputé.e.s français.e.s occuperont 74 sièges (79 post-Brexit) sur 751 et ceux-ci seront divisés entre les six partis français qui ont totalisé plus de 5% des voix. Avec 23,3% des voix, le RN obtient 22 sièges, La République en Marche (LREM) en obtient 21 pour 22,4 % des voix, Europe Écologie-Les Verts (EELV) comptera 12 député.e.s avec 13,4 %, Les Républicains (LR) seront huit avec 8,4 %, la France insoumise (FI) aura six député.e.s avec 6,31 % et le Parti socialiste (PS) en aura cinq avec 6,19 % des suffrages. Certains partis obtiendront davantage de sièges après la sortie du Royaume-Uni de l'Europe.

Ces député.e.s vont rejoindre huit groupes au sein du Parlement. La bonne nouvelle, c'est que celles et ceux qui ont le plus soutenu les droits LGBT+ lors de la dernière législature seront, selon l'Ilga-Europe, légèrement majoritaires. Ils et elles pourraient former une alliance, comme l'espère Flora Bolter, co-directrice de l'Observatoire LGBT+ de la Fondation Jean-Jaurès : « Si les partis qui défendent nos droits arrivent à s'entendre on pourrait réussir à avoir une majorité qui serait progressiste sur les droits LGBT. »

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