Dans les salles cette semaine : « Le Vent de la liberté », « Tanguy, le retour », « Alex, le destin d'un roi »

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Inspirée d'une histoire vraie, « Le Vent de la liberté » est une franche réussite. On peut aussi être séduit par les suites des aventures de Tanguy… cinquantenaire qui retourne chez ses parents.

« Le Vent de la liberté », de Michael Herbig - ARP Distribution
« Le Vent de la liberté », de Michael Herbig - ARP Distribution

Le Vent de la liberté

Réalisation : Michael Herbig
Drame – Allemagne – 2018
Distribution : Friedrich Mücke (Peter Strelzyk), Karoline Schuch (Doris Strelzyk), Jonas Holdenrieder (Frank Strelzyk), David Kross (Günter Wetzel), Alicia von Rittberg (Petra Wetzel), Tilman Döbler (Andreas « Fitscher » Strelzyk), Thomas Kretschmann (Lieutenant-colonel Seidel), Ronald Kukulies (Erik Baumann), Emily Kusche (Klara Baumann)

Allemagne de l’Est, 1979. Peter et Doris Strelzyk, ainsi qu’un autre couple d’amis, rêvent de passer à l’Ouest avec leurs enfants. Survoler la frontière dans une montgolfière de fortune semble un plan réalisable…

Note : 4,5/5

Disons-le simplement, Le Vent de la Liberté est une franche réussite. Presque inconnu en France, le talentueux Michael Herbig (réalisateur, scénariste et producteur sur ce projet) restitue parfaitement le climat paranoïaque de la RDA, et donne une force émotionnelle puissante à cette incroyable histoire, par ailleurs véridique. Même si on se doute de l’issue, le drame humain et historique vire efficacement au thriller et tient en haleine jusqu’à la dernière scène. Voilà un bel exemple de vraicinéma populaire de qualité.

Tanguy, le retour

Réalisation : Etienne Chatiliez
Comédie – France – 2019
Distribution : Sabine Azéma (Edith Guetz), André Dussollier (Paul Guetz), Eric Berger (Tanguy Guetz), Emilie Yili Kang (Zhu), Nicolas Tang (Maxime), Weiting Chao (Mei Lin), Frédérique Tirmont (Carole), Domitille Bioret (Eliane), Olivier Claverie (Axel), Jean-Marie Fonbonne (Vincent), Gaspard Proust (Bruno)

Édith et Paul Guetz pensaient profiter sereinement de leur retraite, mais c’était sans compter sur leur grand garçon Tangui, qui débarque un soir sans prévenir avec sa fille adolescente sous le bras. Son épouse chinoise vient de le quitter pour un autre homme…

Note : 3,5/5

Etienne Chatiliez n’avait plus donné de nouvelles depuis 2011 et L’Oncle Charles, avec Eddy Mitchell. C’est dire si on attendait beaucoup de la suite, dix-huit ans plus tard, de son film tellement culte qu’il avait donné son nom à un phénomène social. L’effet de surprise n’est certes plus de mise, mais c’est avec un bonheur non feint qu’on retrouve ces personnages facétieux et attachants. André Dussollier et Sabine Azéma s’amusent, et nous amusent toujours autant à jouer des parents bien décidés à ne pas se laisser envahir par leur incrusteur de rejeton. Promis ? Promis !

Alex, le destin d’un roi

Réalisation : Joe Cornish
Fantastique/Aventure – Royaume-Uni – 2019
Distribution : Louis Serkis (Alex), Dean Chaumoo (Bedders), Patrick Stewart (Merlin), Angus Imrie (Merlin jeune), Rhianna Dhorris (Kaye), Tom Taylor (Lance), Rebecca Ferguson (Morgana), Denise Gough (Mary)

Alex, 12 ans, est écolier à Londres. Après la découverte de l’épée magique Excalibur, il se lance avec Merlin dans une aventure pour contrer les noirs desseins de la sorcière Morgana, et sauver l’Angleterre des ténèbres.

Note : 3/5

Le réalisateur de la prométeuse comédie SF Attack the Block (2011) s’est bien assagi. Sa relecture en version pré-ado de la légende du roi Arthur est, il est vrai, plutôt sympa et bien rythmée, mais elle ne dépasse pas vraiment le gentil divertissement familial. Ciblant clairement le jeune public, à l’image des héro.ïne.s de l’histoire, celui-ci risque fort de ne pas en saisir la portée politique, pourtant ancrée dans l’actualité. Reste un produit cinématographique tout à fait convenable qui atteint son but : divertir sans mollir. Mais guère plus.

 

Également à l’affiche cette semaine

Simetierre (réalisé par Kevin Kolsch et Dennis Widmyer) : Louis et Rachel Creed quittent Boston et s’installent à la campagne avec leurs deux enfants. Ils découvrent un simetierre d’animaux sur leur propriété… Adaptation du roman de Stephen King, déjà porté à l’écran en 1989, à la différence qu’ici, l’enfant ressuscité est la fillette. Classique et plutôt efficace, même si sans surprise.