« Voyez comme on danse », « Galveston » et « Venom » : notre critique ciné de la semaine

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Cette semaine, une comédie, un thriller policier, et un film de super-héros ont retenu notre attention.

Voyez comme on danse
Voyez comme on danse

Voyez comme on danse

Réalisation : Michel Blanc
Comédie dramatique – France – 2018
Distribution : Karin Viard (Véro), Carole Bouquet (Lucie), Charlotte Rampling (Elizabeth), Jean-Paul Rouve (Julien), William Lebghil (Alex), Michel Blanc (Jean-Pierre), Jacques Dutronc (Bertrand), Jeanne Guittet (Eva), Guillaume Labbé (Loïc), Émilie Caen (Laura), Sara Martins (Serena)

Le mari d’Elizabeth se fait la malle. Julien se sent observé . Son fils Alex apprend qu’il va être père. Véro, la mère d’Eva, la petite amie d’Alex, commence à paniquer…

Note : 4/5

Michel Blanc n’est pas un réalisateur prolifique, c’est le moins qu’on puisse dire. Il a attendu seize ans entre ses deux derniers films. La vie est bien faite, ce dernier est la suite directe du précédent ! Il reprend une bonne partie des personnages de Embrassez qui vous voudrez, et les même interprètes – seul Guillaume Labbé remplace Gaspard Ulliel. Les ingrédients restent inchangés : tromperies et problèmes relationnels de toutes sortes, et surtout, un enchainement ininterrompu de bons mots et réparties tordantes.

S’il vous plait Mr Blanc, j’aimerais une suite à cette suite !

Galveston

Réalisation : Mélanie Laurent
Policier – Etats-Unis – 2018
Distribution : Ben Foster (Roy Cady), Elle Fanning (Raquel Arceneaux), Lili Reinhart (Tiffany), Beau Bridges (le patron de Roy), Tinsley Price (Tiffany jeune), Lili Reinhart (Tiffany adulte)

1988. Roy Cady recouvre les créances pour le compte d’un mafieux. Un soir, il est envoyé par celui-ci chez un de ses “clients”, mais c’est un traquenard. Il échappe à la mort et s’enfuit avec Rocky, une jeune prostituée qui devait elle aussi être exécutée.

Note : 3,5/5

Quatrième réalisation de l’actrice Mélanie Laurent, et sa première dans la langue de Shakespeare. Elle adapte le roman éponyme de Nic Pizzolatto, également scénariste de la série True Detective. Elle le fait avec la maîtrise qu’on lui connaissait déjà, mais n’apporte pas de patte particulière qui aurait pu faire sortir du lot son film . Ça n’en demeure pas moins un très beau roman noir où perce par moment l’émotion. Elle joue par ailleurs merveilleusement avec les lumières des différentes heures du jour, qui apportent à ce road trip violent et désespéré une beauté touchante. Ben Foster est comme toujours magistral et Elle Fanning prouve qu’elle peut vraiment tout jouer. Ils sont la meilleure raison d’aller voir Galveston.

Venom

Réalisation : Ruben Fleischer
Science fiction/Action – Etats-Unis – 2018
Distribution : Tom Hardy (Eddie Brock / Venom), Michelle Williams (Anne Weying), Riz Ahmed (Carlton Drake), Jenny Slate (Dora Skirth), Reid Scott (Dan Lewis), Scott Haze (Roland Treece)

À la suite d’une interview avec un magnat sans scrupules de l’industrie pharmaceutique et scientifique, le journaliste rentre-dedans Eddie Brock perd son job, sa fiancé et son toit. Il est contacté par une des chercheuses qui fait pour lui des expériences sur des humains avec des créatures extraterrestres agressives…

Note : 3/5

Et, voilà, ça devait arriver, une nouvelle exploitation de l’univers Marvel ! Cette fois, il s’agit d’un des plus célèbres antihéros de la franchise Spiderman, dont je n’avais personnellement jamais entendu parler auparavant. Qu’importe ! Le but était de faire passer un bon moment, et en celà, le contrat est rempli. L’action pure alterne avec des scènes comiques, le personnage joué par le sexy Tom Hardy est sympathique, et les effets spéciaux sont décents. Venom n’est certes pas à la hauteur des Avengers ou autres X-Men, mais il a le mérite de ne pas se prendre au sérieux. Du fun sans hémoglobine, pour un plus large public. Comme d’hab’, restez bien jusqu’à la toute fin pour ne pas rater une scène post-générique annonçant une suite – ce sera une trilogie, c’est déjà signé.   

Egalement à l’affiche cette semaine :

Johnny English contre-attaque (réalisé par David Kerr) : quand un hacker met à jour l’identité de tous ses agents secrets, la Premier Ministre doit faire appel à des anciens éléments pour le contrer. Pour notre plus grande joie, Rowan Atkinson enfile pour la troisième fois le costume du plus calamiteux des espions de Sa Majesté. Gags hilarants en cascade, et la sublime ex-James Bond girl Olga Kurylenko pour la touche glamour.

L’Amour Flou (Réalisé par Romane Bohringer et Philippe Rebbot) : après dix ans de vie commune et deux enfants, un couple se sépare. Ils décident d’essayer la cohabitation dans des appartements mitoyens. L’ex-binôme à la ville raconte son histoire, entouré de sa véritable famille. Ce premier film à la réalisation pour elle et lui est rigolo, attendrissant, frais et moderne. Oui, tout ça !