Vandalisme LGBTphobe : le centre LGBTI de Nantes ciblé

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Après l'annulation d'une subvention municipale en février, le Nosig accuse une nouvelle attaque, qui a visé ses locaux.

Un arc-en-ciel sur Nantes
Un arc-en-ciel sur Nantes - Laurent Neyssensas / Flickr

« Des homophobes un peu trop collant.e.s », le Nosig, centre LGBTI+ de Nantes, ironise sur la situation. Le local de l’association a été victime d’un acte de vandalisme dans la nuit du 10 au 11 avril : les serrures ont été sabotées avec de la colle.

Acharnement réactionnaire : il pleut (des tuiles) sur (le centre LGBTI de) Nantes

Une attaque qui survient deux mois après un vrai coup dur pour l’asso, dont une subvention municipale de 22 000 euros avait été annulée par le tribunal administratif de la ville, à la suite de la plainte d’une habitante proche de La Manif pour tous.

Loin de se laisser démoraliser par cette nouvelle mésaventure, les militants et militantes du Nosig ont saisi l’occasion de ce vandalisme à leur encontre pour envoyer une pique bien sentie à leurs adversaires, et souligner leur positionnement politique, avec un solide message de solidarité intersectionnelle. Dans un communiqué, les membres de l’association soulignent en effet que la méthode employée rappelle celle utilisée « pour vandaliser les locaux d’associations d’aide au réfugié.e.s », et en conclut que « l’identité des auteur.e.s de cet acte et la motivation homophobe ne font aucun doute ».