«Mommy»: Comme un torrent d’émotions
Prix du Jury au dernier festival de Cannes, le cinquième film de Xavier Dolan révèle toute la maîtrise de ce cinéaste surdoué.
Oubliée la controverse sur les prix LGBT, place au cinéma. Yagg présentait hier devant une salle comble du Gaumont Opéra Mommy, le cinquième long métrage de Xavier Dolan, wonderboy du cinéma québecquois. Le film raconte l’histoire de Diane, la quarantaine, une mère courage et de son fils, Steve, atteint de TDAH (pour Troubles de l’attention hyper activité) : il est violent, incontrôlable, toujours en mouvement. « Les sceptiques seront confondus », lance Diane à une travailleuse sociale qui doute que Steve puisse être sauvé, lors d’une scène mémorable au début du film. Mommy prend alors son rythme, celui d’un torrent tumultueux et imprévisible, avec de brutales ruptures de ton comme autant d’uppercuts émotionnels. MAGISTRALE ANNE DORVAL La mère, personnage incontournable dans les films de Dolan est généreuse, paumée, grandiloquente, elle est à la fois horripilante et indispensable. Dans son combat pour aider son fils, la mère ira parfois très (trop) loin. Pendant plus…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement
- 100% L'EXPO, une sixième édition toujours plus engagée
- Un pastel inédit aux bisons de Rosa Bonheur vendu 239 400 euros chez Christie's
- Le rappeur Kaaris visé par une plainte pour homophobie après un concert à Paris
- En Ukraine, un film sur l'homosexualité suscite éloges et protestations