La France ouvrira-t-elle le don du sang aux gays et aux bis sous la pression de l’Union européenne?
Pour l'avocat général de la Cour de justice de l'UE, le fait qu'un homme ait eu une relation sexuelle avec un autre homme ne suffit pas à justifier son exclusion permanente du don de sang.
Une « question délicate ». Tels sont les termes qu’utilise l’avocat général Paolo Mengozzi pour parler de l’interdiction en France de donner son sang dès lors qu’on est un homme qui a eu une relation sexuelle avec un autre homme (HSH). Il a lu ce jeudi 17 juillet ses conclusions devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) et estime que cette mesure prise au nom de précautions sanitaires n’est pas totalement justifiée. COMPORTEMENT SEXUEL En 2009, Geoffrey Léger a attaqué l’Établissement français du sang (EFS) devant le tribunal administratif de Strasbourg car son don de sang avait été refusé en raison de son homosexualité. L’EFS fonde sa décision sur un arrêté français qui est la transcription d’une directive européenne — la directive 2004/33/CE du Parlement européen et du Conseil. Le tribunal administratif a donc saisi la CJUE pour savoir comment la directive doit être interprétée. Celle-ci dispose que doivent être exclus de façon permanente du don de sang les « sujets dont le comportement sexuel…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Sidaction 2025
- Mpox : un premier cas d'un nouveau variant détecté, les autorités sanitaires invitent les populations à risque à se faire vacciner
- VIH et sida : peu à peu, la situation s'améliore
- SIDAXXXION : un site pédagogique à destination des jeunes pour déconstruire les clichés véhiculés par la pornographie
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides