Washington 2012: Chez les Afro-américains gays, les risques pris n’expliquent pas tout
Éric Fleutelot, directeur général adjoint de Sidaction, présente le paradoxe américain: les gays afro-américains prennent moins de risques mais paient un plus lourd tribut à l'épidémie.
Éric Fleutelot, directeur général adjoint de Sidaction, présente le paradoxe américain : les gays afro-américains prennent moins de risques mais paient un plus lourd tribut à l’épidémie. « Chez les Afro-américains gays, les risques pris n’expliquent pas tout » Si la communauté afro-américaine paye un lourd tribut à l’épidémie de VIH aux États-Unis, une récente étude révèle que les gays afro-américains prennent pourtant moins de risques que les autres. Que cache ce paradoxe ? Les gays noirs américains sont plus touchés que les autres gays par le VIH, et pourtant ils prennent moins de risque. C’est l’étrange paradoxe que révèle un récent article du Lancet. Greg Millett du Centre de contrôle des maladies explique que les Noirs qui s’engagent dans des rapports homosexuels sont 15 fois plus susceptibles d’être infectés par le VIH que la population générale et 8,5 fois plus que les Noirs en général. Mais une méta-analyse de plus de 190 études…
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