Prévention chez les gays: qui a peur d’Ipergay?
Une association réclame la suspension de l'essai de prévention par le traitement de l'ANRS, car elle estime qu'il fait peser trop de risques sur les participants.
Créée en octobre 2011, à la suite de la consultation communautaire sur Ipergay, l’Association de suivi et d’information des gays sur la prévention du VIH (ASIGP-VIH) donne aujourd’hui de la voix contre l’essai de l’Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS). Revendiquant une centaine de membres, basée à Toulouse, elle est présidée par Stéphane Minouflet, qui travaille dans un sauna gay de la ville. INTERROGATIONS ET CRAINTES L’association veut, selon Stéphane que Yagg a joint par téléphone, relayer « les interrogations des clients et leurs craintes » sur l’essai : abandon du préservatif en raison de la croyance en l’efficacité supposée du traitement, coût très élevé de l’essai, accessibilité en cas de réussite. L’association s’interroge aussi sur la nécessité du groupe placebo dans l’essai, qui vise à montrer l’efficacité de Truvada, un antirétroviral, dans la prévention de la transmission du VIH chez des gays séronégatifs. L’essai a débuté en janvier 2011 et…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Sidaction 2024 : 3,87 millions d'euros de promesses de dons, un montant similaire à l'an passé
- JO-2024 : un concours pour illustrer les préservatifs de la mairie de Paris
- 30 ans après le premier Sidaction, « ne pas s'arrêter en cours de route »
- Soins palliatifs : « La Maison de Gardanne », fondée pendant la crise du sida, célèbre ses 30 ans
- Dîner de la mode contre le sida : 757 000 euros collectés