WikiLeaks: La femme du président serait derrière la proposition de loi anti-gay ougandaise
Décrite comme «très extrême», Janet Museveni est présentée dans des câbles confidentiels américains comme la principale instigatrice de l'«Anti-Homosexuality Bill».
Sur son site internet, Janet Museveni, la femme du président ougandais Yoweri Museveni, se présente comme une femme politique engagée dans des actions de charité. Mais pour l’ambassadeur américain en poste à Kampala (la capitale de l’Ouganda), la « First Lady » ougandaise est surtout la principale instigatrice de la loi anti-gay. Surnommé « Kill the gays bill », ce texte prévoit de durcir la législation actuelle punissant l’homosexualité et de condamner à la prison à vie et à la peine de mort des homosexuels récidivistes et séropositifs. Il a été très largement condamné par la communauté internationale, à l’instar de l’ONU, qui l’a qualifié de « violation flagrante des normes internationales », ou de l’Allemagne et des États-Unis, qui ont menacé les autorités ougandaises de revoir le montant de leur aide au développement. Jusqu’à présent, les câbles diplomatiques mis en ligne par WikiLeaks laissaient penser que l’artisan de la loi était le parlementaire ougandais chrétien David Bahati…
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