Loi anti-gay en Ouganda: Le Quai d’Orsay au service minimum

Publié le

Pourquoi la France ne s'exprime-t-elle pas plus sur la situation en Ouganda, elle qui semblait l'an dernier en marche pour devenir la porte-parole de la lutte pour la dépénalisation de l'homosexualité?

Article Prémium

La France n’a fait aucune déclaration au sujet de la situation en Ouganda depuis le 30 octobre dernier. Ni le chef de l’État, ni le ministre des Affaires étrangères, ni aucun secrétaire d’État n’a cru bon de s’opposer fermement à la proposition de loi anti-gay qui devrait bientôt être soumise au vote dans ce pays et de marquer symboliquement une forte opposition de la France à celle-ci, contrairement aux autres grandes nations. Si le président ougandais Yoweri Museveni semble, selon ses dernières déclarations mardi dernier, prendre ses distances vis-à-vis de cette proposition de loi suite aux fortes pressions internationales (lire notre article), ça n’est certainement pas par crainte des conséquences dans ses relations avec la France. Rappelons rapidement, s’il le faut, que cette proposition de loi, « Anti-homsexuality Bill », prévoit entre autres des peines de prison à vie pour les homosexuels et la peine de mort pour les homosexuels séropositifs et…

Pour continuer la lecture de cet article :

Vous avez déjà un accès ?

Identifiez-vous