Ciné: « Dirty Diaries » dans la vague de la pornographie féministe
Pour réaliser "Dirty Diaries", qui sort ce mercredi dans les salles, la Suédoise Mia Engberg a demandé à douze femmes de filmer chacune un court métrage explicite. Le but: agréger douze propositions de pornographie vue par des féministes.
Pour réaliser Dirty Diaries, qui sort ce mercredi dans les salles, la Suédoise Mia Engberg a demandé à douze femmes de filmer chacune un court métrage explicite. Le but : agréger douze propositions de pornographie vue par des féministes. Le spectateur ou la spectatrice non prévenu-e aura donc de quoi s’interroger. Un jeu de colin-maillard s’installe de scène en scène. UN PATCHWORK SURPRENANT La première séquence (Skin) s’ouvre sur deux corps emmaillotés de tissu collant. La parade érotique se prolonge jusqu’à ce que la silhouette féminine s’empare d’une paire de ciseaux. L’image est belle et la scène intense. On retiendra ensuite Flasher Girl, une jeune femme exhibitionniste qui nous entraîne dans une séquence de masturbation publique dans le métro parisien et Authority, au scénario plus travaillé, qui met en scène un personnage de flic et une punkette, qui fait de la fille en uniforme son jouet. D’autres situations s’égrènent, sans autre…
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