«Beauty», d’Oliver Hermanus: une claque, une révélation
«Beauty» («Skoonheid»), lauréat de la Queer Palm au dernier festival de Cannes, sort enfin dans les salles ce mercredi.
Beauty (Skoonheid), lauréat de la Queer Palm au dernier festival de Cannes, sort enfin dans les salles ce mercredi. Un film-choc dont nous republions la critique de Franck Finance-Madureira ci-dessous. Prochainement sur Yagg : une interview-vidéo du réalisateur, Oliver Hermanus, qui signe ici son deuxième long métrage. Le deuxième film d’Oliver Hermanus, jeune réalisateur sud-africain, est une claque. À tous les niveaux. En s’intéressant à un homme qui ne vit pas la vie qu’il aurait voulu vivre, il nous emporte dans les tréfonds d’une âme en pleine crise. François vient de marier l’une de ses filles, il vit aisément à Bloemfontein grâce à une scierie en pleine bourre et pourrait être heureux dans une existence banale de petit bourgeois raciste et conventionnel. Mais il est en fait terriblement malheureux et son homosexualité dissimulée ne trouve son salut que dans des partouzes pas très bandantes organisées par mailing-list et dont sont exclus…
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