Tomasz Wasilewski : «Les pays de l’ancien bloc soviétique doivent rattraper le temps perdu sur la question de l’homosexualité»
À une semaine de la sortie de son deuxième film, «Ligne d’eau», le 14 mai en France, le jeune réalisateur polonais était de passage à Paris. Yagg l’a rencontré.
Présenté par certain.e.s comme le Xavier Dolan polonais, Tomasz Wasilewski, 34 ans, était de passage à Paris lundi 5 mai pour faire la promotion de son deuxième film, Ligne d’eau – ou Floating Skyscrapers en anglais – après Dans la chambre à coucher, un premier film salué à sa sortie en 2012. Préférant l’émotion et la psychologie humaine à l’action, ce jeune réalisateur est l’auteur d’un cinéma à l’esthétique léchée, et pour le coup profondément aquatique. Interview. Après Aime et fait ce que tu veux, de la réalisatrice Malgoska Szumowska, c’est le deuxième film polonais qui traite de la thématique de l’homosexualité à sortir en France en 2014. De quoi est-ce révélateur selon vous ? En réalité, c’est la période de postproduction qui a coïncidé. Ce sont deux films très différents, même s’ils décrivent des héros homosexuels. Mais ce qu’il y a de commun, ce qui nous intéresse, c’est la matière…
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