Fallait-il suspendre le site gay Rentboy? Pas si sûr, répond «The New York Times»
Le prestigieux quotidien new yorkais ne comprend pourquoi l'agence chargée de lutter contre le terrorisme dépense tant d'énergie et de moyens dans cette affaire.
Vendredi 28 août, dans un éditorial signée de la rédaction, le New York Times (NYT) critique l’attitude de la justice et du département de sécurité intérieure dans l’affaire du site Rentboy. Les activités de ce site américain de rencontres gay, qui propose de mettre en relation des travailleurs du sexe (escorts en anglais) avec leurs clients, sont suspendues depuis plusieurs jours et les propriétaires du site sont accusés d’encourager la prostitution, qui est illégale dans quasiment tous les Etats-Unis. Ce que le quotidien considère « déconcertant », c’est que la suspension du site, qui existe depuis près de 20 ans, soit devenue une priorité du département de la sécurité intérieure, chargé de la lutte contre le terrorisme. L’avocate agissant pour le district est de New York a qualifié Rentboy de « bordel sur internet ». Selon l’accusation, le site aurait généré 10 millions de dollars de recettes dans les cinq dernières années. L’article du…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Le vidéaste d'extrême droite Papacito condamné à 5.000 euros d'amende pour injures homophobes
- Le Groupe SOS et la Fondation Le Refuge annoncent la reprise du magazine « Têtu »
- Mon dernier article sur Komitid
- France Télévisions condamné aux prud'hommes pour une affaire de harcèlement
- Décès du journaliste Frédéric Edelmann, co-fondateur de Aides et infatigable militant de la lutte contre le sida